Depuis son retour naturel sur le territoire national il y a vingt-cinq ans, on pense communément que le prédateur fuit l’homme et ne représente pas de menace pour lui. Mais une enquête ouverte dans les Alpes-de-Haute-Provence jette un doute.
Dans le petit milieu des spécialistes pro et antiloup, voilà qui est susceptible de provoquer une furieuse mêlée. Car le sujet est potentiellement explosif. Sur les territoires où il voisine depuis plusieurs années avec l’homme, son comportement peut devenir menaçant. C’est la conclusion qui s’impose à la lecture d’un rapport d’enquête intitulé « Quand les loups franchissent la lisière », rendu public il y a dix jours par une équipe de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et du Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée (Cerpam).Effectué sous l’égide de deux organismes sérieux, l’un public, l’autre bénéficiant de concours publics, ce travail de terrain mené à Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) met en doute ce qui est communément admis : le loup fuit l’homme et ne constitue pas une menace pour ce dernier….
Suite dans Sud Ouest (édition abonnés) : ici