Les prélèvements sélectifs qui consistent à tuer les éléphants le plus âgés d'une population et à déplacer les plus jeunes ont des impacts à long-terme.
Graeme Shannon et Karen McComb (université du Sussex, Royaume-Uni) ont étudié des éléphants laissés orphelins par des opérations d’abattage sélectif et de transfert, dans le parc national du Pilanesberg, en Afrique du Sud. Leur constat : cette pratique a un lourd impact sur le comportement des survivants et induit des symptômes pareils à ceux du stress post-traumatique chez les humains.