Né en 1979 à Genève, en Suisse. J’ai très vite été sensibilisé aux problèmes de protection de la faune. Un de mes instituteur dans mes premières années d’école obligatoire était un fervant défenseur de la nature. Mais c’est avant tout aux problèmes de braconnage de la faune africaine que j’ai été sensibilisé, une campagne de lutte contre ce mal qui faisait des ravages dans les années 1980 m’avait même poussé à envoyer une pétition et un dessin à Madame Mitterand à l’époque. C’est durant ces années que mon amour pour la faune africaine a fait son apparition.
La photographie est arrivée plus tard, à l’adolescence mais l’envie de combiner les deux est venue très rapidement. Aller sur le terrain, réaliser des images de cette vie sauvage si forte et si fragile à la fois, raconter, témoigner. On ne peut pas empêcher les gens de choisir l’indifférence mais on peut en tout cas tout faire pour leur éviter l’ignorance. Ensuite chacun est responsable de ses choix.
Avec les années, la fusion entre l’envie de faire quelque chose pour la nature et la passion pour la photographie n’a cessé de grandir. Mais c’est vrai que je ne pourrai jamais me défaire de mon premier amour pour la faune africaine.