Le 20 mars dernier, premier jour du printemps, nous avons publié une étude alarmante sur la situation des oiseaux dans les zones rurales françaises. Nos résultats confirment une tendance bien établie : en l’espace de 20 ans, un oiseau des champs sur trois, en moyenne, a disparu de nos campagnes.
Sitôt ce « printemps silencieux » annoncé, les médias en France et à l’étranger s’en sont fait l’écho. Fin mars, on comptait déjà plus de 300 reprises de nos travaux, un niveau inédit dans les annales du service presse du Muséum national d’histoire naturelle, traduisant une vive émotion.
Alouettes, perdrix, bruants… la disparition inquiétante de ces espèces est devenue en quelques jours un sujet de préoccupation largement partagé. Sur les réseaux sociaux, certains évoquent les comptines apprises à l’école, d’autres des souvenirs de vacances à la campagne. Nul besoin de remonter très loin dans le temps : il y a quelques décennies de cela, nos champs regorgeaient de vie. Souvenez-vous de tous ces insectes qui étoilaient le pare-brise sur les routes de campagne et de ces oiseaux qui chantaient à tue-tête à travers champs… Mais c’était hier. (…)
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