Les données recueillies par l’ICESat-2 permettront de comprendre l’ampleur de la contribution de la fonte des glaces à la montée des océans.
La NASA a lancé samedi 15 septembre son laser le plus avancé jamais placé en orbite, l’ICESat-2, une mission « extraordinairement importante pour la science », d’un milliard de dollars, destinée à révéler l’ampleur de la fonte des glaces sur une Terre qui se réchauffe.
Le satellite d’une demie-tonne a été propulsé par une fusée Delta II depuis la base Vandenberg de l’US Air Force en Californie.
« La mission va récolter suffisamment de données pour quantifier les changements annuels d’épaisseur de la couche de glace au Groenland et dans l’Antarctique, même si ce n’est que de quatre millimètres à peine », a fait savoir l’agence spatiale américaine.
Depuis près de dix ans, l’agence ne disposait plus d’un instrument en orbite pour mesurer l’épaisseur des superficies recouvertes de glace à travers la planète.
L’ICESat-2 est équipé de deux lasers— dont un de rechange — beaucoup plus perfectionnés que le modèle à bord de la mission précédente. Malgré sa puissance, le rayon ne sera pas chaud au point de faire fondre la glace depuis le poste d’observation orbital déployé à quelque 500 kilomètres au-dessus de la Terre, a précisé la NASA.
Voir Le Monde/15 septembre
photo : Dans l’Antarctique. FRUMM JOHN / HEMIS.FR