Près de 80 hectares au nord de l'Ardèche, dont la moitié se visite en voiture, et l'autre à pied. À la découverte d'un millier d'animaux parfois très grands, et parfois des nouveau-nés. Le dernier arrivé de l'année 2018 est un fourmilier, une espèce menacée de disparition par la déforestation en Amérique du Sud. On y croise aussi ce jeune rhinocéros blanc, prénommé Malabar, espèce également en voie d'extinction. Il est né en captivité. Autant les lions, grâce à une libido débordante, se reproduisent rapidement, autant chez les rhinocéros, les chaleurs des femelles sont très surveillées. Leur période de fécondité est très courte, à peine 24 heures, et les partenaires se choisissent mutuellement.
Favoriser les naissances des animaux, mais maintenir leur état sauvage
La reproduction dans un but de sauvegarde est un atout économique qui joue aussi sur le nombre de visiteurs. Comme Malabar, deux oursons nés cette année font sensation. L'objectif du parc est de favoriser les naissances tout en respectant les espaces disponibles et le côté sauvage des animaux. Les guépards sont une autre espèce fascinante et délicate quand il s'agit de reproduction. En cas de portée avec un seul bébé, qui a peu de chances de survivre dans la nature, la mère peut choisir de le sacrifier pour ne pas se fatiguer. Zoé, par exemple, a été abandonnée en 2006 et adoptée, grâce à une ruse, par une autre guéparde déjà mère de deux petits. Une première à l'époque dans les zoos européens, depuis encouragée comme les échanges entre parcs. Bientôt, un de ces bongos mâles, sorte d'antilope, partira ainsi à destination d'Anvers, en Belgique.
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