Des chercheurs ont analysé le génome de tortues géantes. Ils ont ainsi réussi à mettre en lumière différents mécanismes génétiques qui permettraient à ces reptiles d’avoir une longévité bien supérieure à celle d’autres vertébrés.
« George le solitaire » est mort de vieillesse à plus de 100 ans en juin 2012, selon les estimations des experts. Cette tortue terrestre de l’espèce Chelonoidis abigdoni est considérée comme l’animal le plus emblématique des Galapagos, devenu un symbole de la conservation alors que ses congénères ont été décimés par les pirates et les boucaniers qui ont écumé l’archipel dès le 18e siècle. Malgré son décès, « George le solitaire » – surnommé ainsi car il a refusé de s’accoupler en captivité – garde toute l’attention des biologistes. En effet, les tortues font partie des vertébrés avec la plus grande espérance de vie et représentent donc un modèle intéressant pour les études portant sur la longévité et les maladies liées à l’âge…
Suite de l’article de Anne-Sophie Tassart dans Science et Avenir : ICI
photo : George le solitaire a permis à des chercheurs de percer les secrets de la longévité de ces tortues. © MELANIE STETSON FREEMAN/AP/SIPA