Depuis un demi-siècle, les biologistes étudient l’Antarctique pour comprendre comment sa faune et sa flore se sont adaptées aux conditions extrêmes du continent. Jusqu’à présent, ils n’avaient pas vraiment pris en compte l’impact de l’azote libéré par les excréments de manchots et de phoques.
Dans une étude parue jeudi 9 mai 2019 dans la revue scientifique Current Biology, des chercheurs rapportent que les déjections des animaux nourrissent toute une communauté de mousses et de lichens, qui à leur tour alimentent d’innombrables invertébrés microscopiques, comme des mites ou des collemboles, des arthropodes sauteurs, jusqu’à 1.000 mètres de distance de la colonie. (…)
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