L’île de Komodo, en Indonésie, devait être fermée au public durant un an à partir du 1er janvier 2020. Une mesure qui avait pour objectif de reconstituer les zones de chasse de ses célèbres varans nommé Varanus komodoensis par les scientifiques. Cette mesure ne sera finalement pas mise en place.
Des membres « premium » autorisés à aller sur l’île
L’île de Komodo qui abrite avec quatre autres îles, les célèbres dragons du même nom, ne fermera pas ses portes au public. Le gouvernement indonésien a finalement renoncé à se détourner de cette manne financière pour protéger les 5.700 spécimens présents sur cinq des 29 îles du parc national de Komodo (Gili Motang, Gili Dasami, Rinca, Flores et Komodo) comme l’expliquait Sciences et Avenir dans un précédent article. Selon un article du Jakarta Globe publié le 1er octobre 2019 (en anglais), le Ministère de la coordination des affaires maritimes préfère restreindre le nombre de touristes présents sur l’île. Chaque année, elle en attire 170.000. Ainsi, pour visiter l’île de Komodo et celles aux alentours, le visiteur devra acheter une carte « premium » valable un an. Sans celle-ci, il lui sera seulement possible de visiter les îles plus petites telle que Rinca qui héberge elle aussi des dragons. Le nombre de tickets d’entrée devrait être limité chaque année.
Le dragon de Komodo, un lézard géant
Le dragon de Komodo est un animal vulnérable selon l’Union internationale pour la conservation de la nature. Il s’agit de la plus grande espèce de lézard grâce à ses trois mètres et ses 70 kilos sur la balance. Il se nourrit essentiellement de charognes mais ne se détourne pas de mammifères, d’oiseaux ou encore d’invertébrés quand l’occasion se présente. « Pour chasser, ce varan géant s’approche furtivement de sa proie et la mord au ventre ou à la gorge. Sa morsure, bien que largement moins puissante que d’autres grands reptiles, n’en n’est pas moins dévastatrice. En effet, sa gueule est infestée de bactéries et possède en outre une glande à venin située sous la mâchoire« , explique sur son site le parc zoologique belge Pairi Daiza.
Source Sciences et Avenir