Face au déclin du papillon monarque, de nombreux Américains se sont mis à planter des asclépiades, plantes qu’il affectionne. Mauvais choix: la variété commercialisée, d’origine tropicale, fleurit même en hiver, incitant les lépidoptères à ne plus migrer. Ce qui fragilise encore plus l’espèce face à certains parasites.
Particularité du papillon monarque (Danaus plexippus), son long parcours migratoire de 2.500 km, qui l’amène chaque automne du nord-est des Etats-Unis et du sud du Canada vers le Mexique. Après y avoir hiverné dans les forêts d’altitude, il s’en revient à ses quartiers d’été pour se reproduire.
L’animal est devenu outre-Atlantique un symbole de la biodiversité menacée. En cause, le déboisement au Mexique, mais surtout la raréfaction des fleurs dont il se nourrit, les asclépiades, adventices décimées par l’herbicide RoundUp. Face à cette menace, plusieurs associations ont appelé la population à planter des asclépiades dans leurs jardins.
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