En plein confinement, regarder des documentaires sur la nature s’avère être une bonne idée pour être davantage sensibilisé à la biodiversité. C’est ce que rapporte une étude publiée le 30 septembre 2019 par deux chercheurs de l’University College Cork, en Irlande.
Regarder une série ou un documentaire n’est visiblement pas que du divertissement, à en croire une étude publiée le 30 septembre 2019 dans la revue Conservation Letters.
Une étude qui fait plus que jamais écho à la situation actuelle et cette période de confinement. Deux chercheurs de l’University College Cork, en Irlande, ont analysé les activités Twitter et Wikipedia des internautes lors de la diffusion de la série documentaire Planet Earth II à la télévision. Comme d’autres, cette série était critiquée pour ne pas diffuser explicitement un message sur l’importance de la conservation, et donc de ne pas sensibiliser. Mais l’analyse des données collectées disent le contraire.
L’importance du temps d’antenne
Les chercheurs ont constaté que plus une espèce restait longtemps à l’écran, plus elle suscitait un intérêt sur les réseaux sociaux. Et ce, malgré l’absence de message sur la conservation de la part de la série documentaire. L’étude évoque même un engagement “comparable à celui atteint par d’autres campagnes axées sur la conservation”. Le discours, les menaces ou encore le potentiel atout “mignonnerie” influenceraient peu sur l’intérêt porté à une espèce dans un documentaire. Ce qui compte, c’est son temps d’antenne.
En revanche, la sensibilisation ne semble pas se transformer en action concrète. Une analyse de plusieurs organisations caritatives n’a révélé aucun pic de dons lors de la diffusion de Planet Earth II.
Source GEO