C'est à Saint Léons, que Jean-Henri Casimir FABRE voit le jour, le 21 décembre 1823. Il passe les premières années de sa jeunesse au Malaval, tout près de son village natal, chez ses grand-parents.
Dès son plus jeune âge, il est attiré par la beauté d'un papillon ou d'une sauterelle... Le souvenir de cette enfance restera à jamais gravé dans sa mémoire. A l'âge de 7 ans, il revient à Saint Léons, où il suit sa scolarité.
En 1833, son père emmène toute la famille à Rodez pour y tenir un café. Quatre années plus tard, ils s'installent à Toulouse. Jean-Henri Fabre rentre au séminaire qu'il quitte en 5ème pour gagner sa vie : il se retrouve à vendre des citrons à la foire de Beaucaire.
Il décide alors de se présenter à un concours, afin d'obtenir une bourse pour l'Ecole Normale primaire d'Avignon. Il est reçu, et remporte, au bout de trois ans, son brevet supérieur.
Le jeune Fabre commence sa carrière d'instituteur à Carpentras, il a alors 19 ans. Sa préférence va aux leçons d'histoire naturelle en pleine garrigue.
En 1849, il est nommé professeur de physique à Ajaccio. La nature et les paysages de l'Ile de Beauté le séduisent tellement, qu'il décide d'en étudier la flore et la faune. Le botaniste avignonnais Requien lui transmet aussi son savoir.
Plus tard c'est en compagnie de Moquin-Tandon qu'il herborise. Les grandes compétences de cet enseignant seront déterminantes pour le cheminement de Jean-Henri Fabre, en tant que naturaliste.
De retour sur le continent en 1853, il accepte un poste dans une école d'Avignon, et déménage dans une petite maison, bien modeste, rue des Teinturiers, dans le quartier Saint Dominique. Jean-Henri Fabre se consacre alors à l'étude de la garance ( Rubia tinctoria ) pour en améliorer les rendements en garancine, ou alizarine, colorant naturel. Les draperies d'Elbeuf utilisaient la poudre de garance pour obtenir le rouge des pantalons de l'armée française. Jean-Henri Fabre a déposé trois brevets en 1860.
Le Ministre Victor Duruy lui confie la création de cours du soir pour adultes, mais sa façon très libre d'enseigner déplaît à certains. Il démissionne alors, et s'installe à Orange. Il y séjourne avec toute sa famille, pendant presque une dizaine d'années, et c'est là qu'il écrit la toute première série des « Souvenirs Entomologiques ».... Suite sur https://www.e-fabre.com