Né en 1971, Sébastien Meys partage son enfance et son adolescence entre la région parisienne et les rives du bassin d’Arcachon.
Marin dans l’âme, il multiplie les sorties en mer et traverse même l’Atlantique. A la différence de son aïeul Maurice Meys (photographe voyageur davantage attiré par les montagnes pyrénéennes), son terrain de jeu photographique est d’abord maritime.
Petit à petit il s’oriente vers la faune sauvage, avec une attirance particulière pour les oiseaux et notamment les sternes Caugek du banc d’Arguin.
La rencontre avec sa compagne le plonge dans le monde troublant des zoos, où il côtoie fréquemment les espèces les plus extraordinaires, et parmi elles les grands singes.
Etre le témoin privilégié d’instants de leur vie quotidienne a motivé une part importante de son travail d’auteur photographe à travers la réalisation de portraits en noir & blanc de gorilles d’abord croisés en parc zoologique, puis en Afrique centrale.
Perfectionniste, il recherche l’intensité d’un regard, la fluidité d’un mouvement, la poésie d’une étreinte qui feront de ses photographies les vecteurs d’une émotion, même fugace.
Son travail photographique sur les gorilles a été exposé au Festival de Montier-en-Der en 2010 et 2018, au Muséum de Besançon en 2011, a fait l’objet d’un livre «Gorilles portraits intimes» paru aux Editions du Pommier en 2012 et a été publié dans la presse à de nombreuses reprises (Géo, Terre Sauvage, Nat’Images…).