La brutale perte de biodiversité risque d’être irréversible, elle implique de repenser l’ensemble de notre rapport à la nature, relèvent la directrice générale de l’Unesco et son homologue de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
La planète comme la biodiversité sont proches de points de bascule irréversibles. Tandis que le désastre écologique n’est plus une menace lointaine, mais une réalité, l’humanité continue de s’enfoncer dans un goure qu’elle a elle-même creusé. Le dernier rapport mondial de la Plateforme intergouvernementale scienti »que et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), aprouvé à l’Unesco
en 2019, le rappelait déjà : l’activité humaine est responsable de l’altération des trois quarts des écosystèmes terrestres et la « liste rouge » de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ne cesse d’en#er.
Lire la suite de la tribune de Audrey Azoulay (DG UNESCO) et Bruno Oberle (DG UICN), Le Monde 3 septembre 2021 : Faire la paix avec la planète