Notamment connu pour la réalisation et/ou la production des films documentaires « Le Peuple migrateur », « Microcosmos », « Océans » ou encore « Les Saisons », Jacques Perrin est décédé à l’âge de 80 ans.
L’acteur, cinéaste et producteur Jacques Perrin, qui avait joué dans « Peau d’âne » ou « Le Crabe-tambour » et réalisé le documentaire « Le peuple migrateur« , est mort jeudi à Paris à l’âge de 80 ans, a annoncé sa famille à l’AFP.« La famille a l’immense tristesse de vous informer de la disparition du cinéaste Jacques Perrin, mort le jeudi 21 avril à Paris. Il s’est éteint paisiblement à l’âge de 80 ans »
, a annoncé sa famille dans une déclaration transmise à l’AFP par son fils, Mathieu Simonet.
La production indépendante de nombreux documentaires et films
On doit également à Jacques Perrin le film documentaire Océans, sorti en salles en 2010. Présenté comme un « poisson parmi les poissons », le film emmenait les spectateurs à la rencontre des créatures qui peuplent la mer, comme le grand requin blanc, les dauphins ou encore les bancs de thons en chasse, dans des endroits aussi spectaculaires que la banquise polaire ou les îles Galapagos.
« Pour tenter de raconter l’histoire des océans, nous avons cherché à ouvrir d’autres portes que celles des statistiques : celles d’un conte fantastique et magique, des merveilles du petit monde du récif corallien, de l’héroïsme des dauphins en pleine charge, des danses gracieuses des baleines à bosse et des seiches géantes, de l’horreur des agressions faites aux océans et à leurs créatures, de l’incroyable spectacle de la mer déchaînée dans une tempête titanesque, du silence d’un muséum des espèces disparues… », résumait ainsi Jacques Cluzaud, le co-réalisateur du film.
« Je n’ai pas l’ambition ni les qualifications nécessaires pour donner un cours d’histoire naturelle au cinéma, déclarait de son côté Jacques Perrin à La Dépêche. Mais par la magie du grand écran, je rêve de rendre toute sa majesté au monde sauvage. Je souhaite créer une connivence, une intimité avec les créatures, capter un regard, un geste de tendresse ; il faut jouer sur tous les registres de l’émotion. »
Source GEO
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« Des documentaires à budget de blockbuster
Il est alors le seul à oser affronter le documentaire naturaliste à budget de blockbuster. Des films pharaoniques exigeant des années de préparation en recherches scientifiques, en repérages aux quatre coins du globe, en conception de matériel. Pour Microcosmos, il faut construire de très coûteux outils capables de suivre des actions et de capter des émotions à l’échelle du millimètre ou du dixième de millimètre. Pour Le Peuple migrateur, des mois sont nécessaires pour habituer les oiseaux à la présence des machines volantes lestées de caméra.
Chacun de ces films rappelle à Jacques Perrin les dangers que court la planète, et l’engage plus avant dans le combat pour sa sauvegarde. C’est dans cet esprit qu’il entreprend sa grande œuvre, Océans (2010), un hymne à la mer et aux créatures qui la peuplent. Il reprend le flambeau d’un autre Jacques – Cousteau –, dont il améliore les méthodes. Le tournage titanesque s’étend sur cinq ans et emmène son équipe sur cinq continents. »
photo : Unifrance