Rien ne semble pouvoir résister à sa mâchoire incroyablement efficace. Le diable de Tasmanie, marsupial carnivore de la taille d’un petit chien, peut dévorer en un repas près de la moitié de son poids : animaux morts ou vivants, du wallaby au reptile, poils, peau, os compris. Ce n’est pas pour rien qu’il a inspiré Taz, ce personnage grossier et toujours affamé des studios Warner Bros, qui l’a rendu célèbre bien au-delà de son île du sud-est de l’Australie.
Si le marsupial a fait parler de lui ces dernières années, c’est pour avoir rejoint la sombre liste des espèces menacées. Depuis la fin des années 1990, le nombre de diables a chuté de 80 % à 95 % selon les zones de la Tasmanie, bien assez pour faire craindre la disparition de l’espèce. Mais ses défenseurs se montrent désormais optimistes. « Depuis dix ans, le diable n’a jamais été aussi en sécurité », s’est récemment félicité le ministre de l’environnement de la Tasmanie Matthew Groom. « Nous avons réussi à assurer la survie de l’espèce », renchérit le docteur David Pemberton, responsable du programme « Sauvons le diable de Tasmanie ».
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