Chaque année, quelques imposants, néanmoins amaigris rorquals communs s’échouent sur les côtes françaises. Pourquoi la 2e plus grande baleine du monde et la plus rapide vient-elle mourir sur nos littoraux ?
Si le rorqual commun n’est plus chassé (sauf rares exceptions) dans l’Atlantique Nord depuis 1990, le « lièvre des mers » n’est pas pour autant tiré d’affaire : les activités humaines et les modifications environnementales sont de véritables défis pour la bonne santé de sa population classée comme vulnérable par l’UICN.
Depuis le début de l’automne 2020, l’observatoire PELAGIS a dénombré 7 échouages de baleines sur les côtes atlantiques françaises : 3 dans la Manche, 3 en Vendée et une en Charente-Maritime, 6 sont des rorquals communs.
Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) est le deuxième mammifère le plus massif de notre planète – après la baleine bleue – : il peut atteindre 20 mètres de long pour 70 tonnes et peut vivre près de 100 ans ! « Le rorqual commun peut rester en plongée jusqu’à 20 minutes et atteindre des profondeurs de 500 mètres. Grand migrateur, ce géant des mers se déplace de façon saisonnière entre les zones de haute latitude où il se nourrit durant le printemps et l’été et les eaux tempérées plus au Sud pour s’accoupler et mettre bas pendant l’automne et l’hiver. Les rorquals communs communiquent entre eux par des sons à basse fréquence, sorte de mugissements infrasonores qui peuvent se propager à des centaines de kilomètres. On pense qu’ils repèrent les essaims de krill grâce à leur système auditif. » (WWF)
Source : notre-planète.info