Poursuivant son engagement en faveur de la mise en œuvre de zones de protection forte en mer, le Comité français de l’UICN publie des propositions pour identifier les sites à enjeux et poursuivre les désignations afin de créer un réseau efficace dans les quatre grandes façades maritimes métropolitaines.
Ces propositions s’inscrivent dans la mise en œuvre de la stratégie nationale 2020-2030 pour les aires protégées, qui est fondée sur l’ambition portée par le Président de la République de protéger, d’ici 2030, au moins 30 % des espaces nationaux sous juridiction dont un tiers sous protection forte. Lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN (Marseille, 2021), le Président de la République s’est par ailleurs engagé à protéger fortement 5 % de la façade méditerranéenne française d’ici 2027.
Elles complètent la parution d’un premier rapport du Comité français de l’UICN qui formulait des recommandations sur la définition et la mise en œuvre des zones de protection forte en mer en accord avec les standards internationaux de l’UICN en matière d’aires marines protégées.
Ce second rapport est une contribution aux travaux en cours pour l’identification et la création des zones de protection forte. Ainsi pour chacune des 4 quatre grandes façades maritimes métropolitaines, le rapport présente les enjeux de conservation décrits dans les documents stratégiques de façade (DSF), le réseau d’aires marines protégées en place, ainsi que les zones de protection forte, existantes et potentielles, qui ont été recensées. Sur la base de ce bilan et en s’appuyant sur l’expertise de son réseau, le Comité français de l’UICN émet des recommandations pour répondre efficacement aux enjeux de conservation de la biodiversité marine et progresser rapidement vers la mise en place d’un réseau cohérent et représentatif de zones de protection forte en mer.
Il sera prochainement suivi de 2 autres rapports dédiés aux zones de protection forte dans les espaces maritimes français de l’océan Indien, des Antilles, et de la Guyane.