À l’occasion de la nouvelle conférence des Nations Unies sur le climat, le secrétaire général Antonio Guterres multiplie les alertes pour sauver notre Terre.
Les appels au changement de paradigme politique et économique se suivent et se ressemblent. Après les multiples appels du GIEC, les tribunes de scientifiques, les collectifs citoyens (entre autres le collectif “Plus jamais ça” crée dans l’objectif de penser l’horizon écologique du fameux “monde d’après”) c’est aujourd’hui l’ONU qui rentre dans la danse.
“Coopérer ou périr”
À l’occasion de la COP 27 qui a pris siège cette année en Égypte, l’objectif est de “combler le déficit d’ambition, de crédibilité et de solidarité”explique Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
Ce lundi 7 novembre, le patron de l’organisation internationale en a rajouté une couche, espérant interpeller les participants du sommet pour en ressortir avec des objectifs et un cap définis en vue de baisser drastiquement la production de gaz à effet de serre.
« L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif », a tonné Antonio Guterres devant près de 100 chefs d’État et de gouvernement réunis à Charm el-Cheikh.
Le changement climatique au milieu des autres crises
Selon le secrétaire général de l’ONU, si la situation n’est pas évidente pour les dirigeants du monde réunis à la COP à cause de la “polycrise” : guerre en Ukraine, crise énergétique etc. Ce n’est pas une raison pour passer sur le sujet de l’écocide actuellement en cours.
Il serait “inacceptable, scandaleux et autodestructeur” de la reléguer “au second plan” insiste Antonio Guterres. Eu égard aux engagements pris mais non appliqués lors de la COP 21 à Paris de 2015, le patron de l’ONU entend bien faire entendre sa voix pour que la situation s’améliore enfin.