Une étude scientifique s’est penchée sur la vision des requins.
C’est une étude inédite sur les requins qui a été publiée ce mercredi, dans la revue Interface de la Royal Society. Celle-ci permet d’avoir une explication quant aux attaques de surfeurs par les requins. Et c’est la mauvaise vision de ces derniers qui est en cause.
Ni couleur, ni formes
« Du point de vue d’un requin blanc, ni le mouvement ni la forme ne permettent une distinction visuelle sans équivoque entre les pinnipèdes (mammifères marins, proies des requins) et les humains », expliquent les auteurs. Ainsi, leurs travaux « soutiennent la théorie de l’erreur d’identification pour expliquer certaines morsures ». Les requinssont insensibles à la couleur et peinent à distinguer les formes. En outre, les squales ont un pouvoir de résolution six fois plus faible que les humains.
Les nageurs et surfeurs confondus avec des proies aux nageoires repliées
Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont analysé des « vidéos prises du point de vue d’un jeune requin blanc, et les ont traitées avec un programme de façon à mimer le système visuel du requin ». Les principales proies du requin, le lion de mer et l’otarie a fourrure, ont été filmées depuis le fond d’un bassin, en train de passer à la surface de l’eau, à quelques mètres au-dessus du prédateur.
Ces enregistrements ont été comparés avec des vidéos de nageurs et de surfeurs pagayant avec leurs bras, et avec ou sans battements de jambes, sur trois grands types de planches de surf. Et du point de vue du requin, le nageur et le surfeur sur sa planche ressemblent à un pinnipède aux nageoires repliées.
Les chercheurs se penchent désormais sur des solutions qui « empêchent non seulement les morsures de requins, mais ne mettent pas en danger d’autres espèces marines ».
Pourquoi novembre est-il prisé pour le surf en France ?
Parce que c’est la période des vents forts. Les vagues qui déferlent sur la côte atlantique naissent en pleine mer : leur formation va dépendre du « fetch », c’est-à-dire de la distance parcourue par le vent sans rencontrer d’obstacle (une île ou le littoral). La houle se forme sous l’effet du vent. Plus celui-ci soufflera longtemps, plus elle contiendra d’énergie, et plus les vagues seront fortes. À proximité des côtes, la houle est ralentie par les fonds qu’elle rencontre, ce qui comprime sa longueur d’onde et augmente la hauteur du déferlement. Le freinage déséquilibre la vague dont le haut se projette en avant. Il se crée alors ce que les surfeurs appellent « le tube ».
Source : ça m’intéresse