Photographes animaliers

Thibault ANDRIEUX

 J’ai commencé la photographie il y a une dizaine d’années en parallèle de mes études en biologie.

Dès le départ, je me suis orienté vers la photographie de nature et plus particulièrement vers la macrophotographie.

Au début, c’était simplement un moyen d’observer la nature sur mon temps libre, une sorte d’excuse pour m’aérer les neurones en plein air.

Au fur et à mesure de mes études je me suis orienté vers l’entomologie et mon côté macrophotographe s’est également amplifié. Je me suis éloigné à mesure du temps d’une vision scientifique pour aller vers une vision plus artistique en créant une ambiance autour du sujet.

Je fais actuellement plutôt de la proxy-photographie que de la macrophotographie (pour les puristes). 

J’ai toujours eu cette double casquette « biologiste/photographe » et la photographie s’est toujours, à un moment donné, intégrée dans mes expériences professionnelles.

Aujourd’hui, je suis ingénieur d’études en Recherche et développement pour Bioline Agrosciences, la principale entreprise française produisant des insectes pour la lutte biologique.

Entre mes tâches de R&D, je suis actuellement en train de refaire la photothèque de mon entreprise. La macrophotographie occupe toujours une bonne partie de mon temps libre.

Lorsque je ne travaille pas sur les insectes, je suis en train de réaliser, traiter ou exposer des photos d’insectes ou en train d’encadrer des stages sur la prise de vues de mes sujets fétiches.

Entretien avec...

 Votre rapport avec la faune 

Pourquoi avoir choisi l'animal sauvage comme thème privilégié ? 

Comme je le disais plus haut, je me suis tourné vers les animaux/insectes sauvages en lien avec mon domaine d’étude et professionnel maintenant. C’est donc tout naturellement que je me suis orienté vers cette thématique.

Photographier sur mon temps libre, ce que j’étudiais le reste du temps en cours, est devenu mon moyen de décompression, mon exutoire. Cela permet de me recentrer sur le monde réel du vivant et de souffler un peu au regard des observations purement scientifiques du laboratoire.

Depuis que j’ai commencé à exposer mes photos, j’ai aussi réalisé la puissance de l’image comme moyen de sensibilisation. Je me suis rapidement rendu compte par le biais des expositions que le grand public ne connaît que très peu de choses sur le monde des insectes.

Mis à part l’intérêt des abeilles pour l’agriculture, cela reste limité. Ce que j’aime faire lors des expositions, c’est présenter cela aux gens sous un nouvel angle afin de montrer que ce n’est pas simplement un monde de nuisibles bons à finir écrasés sous un chausson. 

Un élément déclencheur ? ou un maître à penser ? 

Je pense que cela m’est venu au cours de mon enfance. Petit, je passais mon temps à regarder les chaînes de télé de documentaires animaliers : national géographique, animaux, …

Ayant grandi en pleine campagne au milieu des cultures intensives de l’Eure et Loir, ces documentaires étaient une sorte de fenêtre sur le monde vivant qui semblait avoir disparu autour de chez moi. ! 

A force de voir toujours les mêmes sujets récurrents, principalement sur la grande faune africaine, je pense que le fait que je trouvais plus d’intérêts dans les sujets sur la faune « moins classique » de ses documentaires (reptiles, arachnides, insectes,…), m’ont sans doute conditionné à m’intéresser par la suite à l’entomofaune. 

Une belle émotion ou rencontre avec la faune ?

Ma première rencontre avec l’empuse ! C’est une espèce bien connue des macrophotographes mais qui ne vit chez nous que dans la partie sud de la France.

C’est une cousine de la mante mais avec un côté légèrement plus graphique. C’est une espèce que je rêvais de pouvoir photographier. Etant de la région centre, cela s’annonçait compliqué pour pouvoir la croiser. Le hasard faisant bien les choses, j’ai été embauché sur Antibes en 2017 et j’ai rapidement trouvé un spot pour la voir.

Vous n’imaginez pas la joie pour un photographe qui ne fait quasiment que de la photo d’insectes de croiser cette espèce. Depuis, je ne fais quasiment que des photos de cette espèce, ce qui m’a permis de monter une exposition sur ce sujet (qui a été exposé au festival de Montier en Der en 2021, et lors de nombreux autres festivals depuis) et de finir par organiser des stages de prises de vues autour de cette espèce.

Un lieu mythique ? 

Je ne me trouve pas très loin du Mercantour et j’ai bivouaqué pour la toute première fois tout seul en montagne il y a quelques mois. D’ailleurs, j’ai pu financer le matériel de bivouac grâce aux premiers stages que j’ai donnés.

L’idée initiale était d’aller photographier la grande faune du secteur et de ne pas être limité en temps par le trajet du retour et de profiter ainsi des meilleures lumières.

Cette première expérience en montagne m’a motivé à continuer et, suite aux multiples échanges avec le copain Emmanuel Juppeaux, et sa grande traversé du Mercantour, j’aimerais beaucoup effectuer un trajet de quelques jours pour pouvoir aller observer par moi-même les gravures de la vallée des merveilles du parc national du Mercantour. Aujourd’hui, au milieu de tous mes projets, c’est juste le temps qui me manque …

Votre animal de prédilection ? Celui après lequel vous courrez ?

Comme je le disais plus haut, ma rencontre avec l’empuse à pas mal chamboulé ma production d’images et toutes mes activités photos étaient orientées sur ce sujet depuis 2017.

Ayant un peu l’impression de l’avoir déjà abordé sous toutes les coutures, je prends un peu de recul sur ce sujet pour essayer de développer d’autres projets.

Depuis quelques années, je me concentre au printemps sur une autre espèce, ou plutôt un autre genre, d’insectes : les ascalaphes. Au point de pouvoir commencer à proposer une exposition sur ce sujet.

 

La photographie animalière 

Votre photo à laquelle vous tenez particulièrement ? 

Je ne pense pas à une macrophotographie mais plutôt à une scène très éloignée du monde sauvage puisque prise en parc. Je pense à ma photo de cerf en noir et blanc : ambiance automnale.

Je venais de m'acheter mon tout premier matériel photographique : un canon EOS 500D en kit avec un 55-250mm.

Mon père m'a alors emmené dans l'espace animalier de Rambouillet, parc où mes parents me promenaient régulièrement quand j'étais enfant. C'est un parc où des cerfs, daims, chevreuils et sangliers sont en "liberté" dans un enclos de plusieurs hectares. L'occasion de tester rapidement mon matériel sur de gros animaux donc.

Nous n'avions rien vu de la journée, nous étions sur le point de partir lorsqu'un cerf est venu se placer dans une petite clairière bien comme il faut. Avec la petite brume d'automne qui va bien. Juste le temps de lever l'appareil photo, de déclencher et ce monsieur est reparti.

J’ai tout de suite senti que cette image dégageait un truc particulier et je pense que c’est à ce moment que j’ai fini d’être contaminé par le virus de la photo. De plus, depuis cette sortie, mon père s’est également mis à la photo animalière. 

La photo animalière d’un confrère que vous auriez aimé prendre ? 

Il y a une chose que je n’ai jamais observée sur l’empuse et que le copain Sébastien Blomme a réussi à immortaliser et je suis donc complètement jaloux de son image. Il s’agit d’une image d’Empuse adulte qui prend la pose sur une tige juste à côté de la mue dont elle vient de s’extirper.

Ce genre d’observation est très rare car la plupart des insectes mangent rapidement leur exuvie pour assimiler les quelques nutriments qu’elle contient. 

Et la technique : frein ou atout ? 

Les deux ! Si l’on parle de technique de manière générale, lorsqu’on la maitrise, elle permet de mettre en boîte l’image qu’on avait imaginée. Et la maitrise de technique particulière comme le high key ou l’exposition multiple permet de former des images plus originales que des images classiques de faune ou de flore.

A l’inverse, lorsqu’on est obnubilé par la technique, je pense que cela peut être un frein. Le risque c’est de « tomber plus amoureux » de ces techniques que de l’image qui pourrait en résulter et de vouloir les appliquer, quelle que soit la situation. Non, il faut prendre le temps d’analyser et de voir ce qui collerait le mieux à l’observation en cours. 

J’ai aussi beaucoup de stagiaires qui veulent absolument mettre les mêmes réglages que moi lorsque je leur montre comment réaliser une image. Au point de noter tous les réglages sur un carnet. Ils n’ont alors pas une approche visuelle mais vraiment scientifique de la formation de l’image et je pense que cela bride complétement la créativité.

J’observe un peu la même chose lors de mes expositions. Comme tout le monde, j’ai été débutant et donc j’ai pour habitude de mettre des légendes sous mes tirages et d’y indiquer les exifs. Cela permet d’orienter les visiteurs qui commencent tout juste à se lancer dans la photo, de voir comment j’arrive à obtenir tel ou tel type d’image.

Malheureusement, j’ai toujours au moins un fanatique de la technique qui vient me demander pourquoi je suis au 1/1000 et pas au 1/100 et juste 100 iso. En général, je réponds juste « pourquoi pas ? ». Je dirais qu’il ne faut pas penser que « réglage » et être plutôt dans le ressenti sur le moment présent. Le numérique permet de tester, d’observer et d’ajuster directement sur le moment, pourquoi s’en priver ? 

Votre « terrain de jeu » préféré ? 

Je passe la majeure partie de mon temps sur les prairies sèches de mon secteur. C’est là où se trouvent la plupart de mes sujets de prédilection. J’ai un peu une démarche « locale », mes principaux spots sont à maximum 30 mn de route de mon domicile. L’avantage de la macro c’est qu’un mètre carré de friche suffit pour y dénicher un sujet. 

Le voyage à faire absolument avant que le rideau de l’obturateur ne se ferme définitivement ?

Rien à voir avec la macro ou l’entomologie, il y a un projet que j’ai en commun avec mon père. Depuis quelques années, nous avons pour objectif d’aller photographier des macareux.

Photo Philippe Guerlet, Archipel de Mingan, Québec

Nous avons essayé il y a quelque temps en Bretagne à la réserve des 7 îles. Nous n’avions réussi à voir qu’un macareux depuis le bateau qui organisait des tours autour de l’île accueillant la principale colonie de Fous de Bassans.

Depuis nous réfléchissons à un moyen de rejoindre des colonies plus importantes, nous pensons du coup nous orienter vers l’Islande mais le sujet est en cours d’étude et pas à l’abri d’un énième changement d’avis sur la destination.

Des conseils ? 

J’ai commencé la photo juste avant l’arrivée des réseaux sociaux. J’ai donc débuté en lisant la presse spécialisée et en partageant mes images sur des forums. C’est comme cela que j’ai appris la base.

Aujourd’hui j’ai l’impression que les forums sont délaissés au profit des groupes facebook de partage d’images. Malheureusement, la guerre des « like » faisant rage sur les réseaux, je pense que les retours sur les images y sont beaucoup moins pertinents et constructifs que sur les forums (qui eux sont faits pour ça).

Mon conseil serait donc de ne pas compter que sur facebook, instagram et autres. Pour ma part, j’ai aussi progressé en testant sur le terrain. La pratique sur le terrain est très formatrice.

Dernier conseil, échanger avec les autres. Je pense que j’ai fait un bon dans ma pratique à partir du moment où j’ai commencé à exposer mes images et que j’ai commencé à rencontrer les gens dans la « vraie vie ». Au cours des expositions, je discute beaucoup avec les visiteurs et les autres photographes. Cela me donne des idées, de nouveaux « trucs » à essayer. 

Donc, pour résumer : montrer ses images pour avoir des retours constructifs, pratiquer et échanger. Si cela peut aider, j’ai une section blog sur mon site sur lequel j’ai écrit quelques articles sur le matériel que j’utilise, les réglages de base en macro, quelques techniques poussées, comment et où exposer ses images…. 

 

Biodiversité 

Le pire des dangers pour la vie sauvage ? 

De manière plus générale je pense que le pire danger pour la Nature est l’indifférence.

Bien qu’il y ait encore quelques sceptiques sur le réchauffement climatique tout le monde est à peu près conscient que les activités humaines ont un impact sur la nature. Le problème c’est que cela reste pour la plupart quelque chose de lointain, qui ne les touche pas directement.

Et malheureusement, je pense que bien qu’étant conscient du danger, tant que les gens ne sont pas témoins directs ou rappelés à l’ordre, ils ne changeront pas leur façon de vivre/consommer.

Comme pour les paquets de cigarettes, une image d’orang-outan en train de crever de faim dans une palmeraie, sur les pots de Nutella cela calmerait certainement les ventes… 

Une suggestion pour aider à sensibiliser le grand-public ? 

Avec notre collectif Esprit Nature constitué de Nicolas Cegalerba, Emmanuel Juppeaux, Jean-Joaquim Crassous et moi-même), nous sommes partis d’un constat.

Les premiers à venir parler de nature et d’écologie aux enfants dans les écoles sont les chasseurs…

Je ne suis ni pro ou anti-chasse extrémiste (sans les réserves de chasse, je n’aurais pas beaucoup de spots dans mon secteur), mais je pense qu’il y a peut-être d’autres personnes tout aussi aptes à venir parler de nature aux enfants.

Et surtout avec une vision potentiellement moins biaisée que la vision « utilitaire/récréative » des chasseurs.

Par conséquent, nous essayons depuis quelque temps, avec notre collectif, de proposer des expositions aux écoles. Nous laissons les tirages pendant deux semaines dans les cours d’écoles et après ce laps de temps nous venons répondre à toutes les questions que les enfants se seront posées devant nos images ou qu’ils auront pu travailler avec les enseignants.

Aux cours des échanges, nous ouvrons la discussion à des thèmes plus larges que les espèces ou paysages photographiés. 

Plutôt optimiste ou pessimiste pour l’avenir ? 

Etudiant, j’étais persuadé que les choses ne changeraient pas via la politique mais par les gens eux-mêmes.

J’ai perdu fois en l’humanité avec la crise covid qui m’a démontré que les gens étaient capables de suivre n’importe qui pour peu qu’il ait un peu plus charisme que la moyenne.

Les gens se focalisent plus sur la forme que le fond. Et typiquement, l’alerte est connue depuis de nombreuses années et je n’ai pas l’impression que beaucoup de choses changent.

Je reste persuadé que le changement doit venir de nous-même ; je n’attends pas grand-chose de nos dirigeants, mais pour le moment la grande majorité n’a pas l’air de s’y intéresser.

Et je crains bien que les mentalités ne changent que face au mur, c’est-à-dire trop tard, si cela ne l’est pas déjà. 

Les grand-messes annuelles (COP, sommet de la Terre...) sont-elles efficaces selon vous ? 

La dernière COP était présidée par un gros bonnet du pétrole… Est-ce qu’il y a quelque chose à ajouter ? 

 

Pour conclure ? 

Il est pour moi important de montrer au monde ce qu’est la nature, que bien que notre monde « humain » en soit déconnecté, elle est toujours présente et nous en sommes complètement dépendants.

Chacun participe à sa manière, pour ma part j’ai choisi de sensibiliser le grand public via des images des sujets que je connais le mieux et sur lesquels je pourrais discuter des heures : le monde des petites bêtes.

C’est ma façon à moi de militer pour la Nature en images ! 

Distinctions & Parutions

2023 : - Une image sélectionnée au concours du Chamonix Photo Festival (74). - Une image sélectionnée pour l’exposition du Concours du Festival International Nature Namur (Belgique) - Une image sélectionnée dans la catégorie « z’autres ailes » du concours AVES Emotion’ailes – Namur (Belgique). - Deux images sélectionnées pour l’exposition du concours photo du Festival « Natura l’oeil » - Egletons (19). - Grand Prix du Festival Picture for Nature – Cusset (03) - Une image parmi les 10 finalistes de la catégorie Macro du concours du Festival Nature Ain- Hauteville-Lompnes (01)

2022 : - Sortie du livre « Inspiration Macro et Proxiphotographies 25 photographes nature partagent leurs plus belles images » - Réponses photo n°353 –Photo coup de coeur - 2ème dans la catégorie « Le monde des tout petits » du concours du festival Picture for Nature. - Réponses photo n°349 –Photo coup de coeur

2021 : - Nat’images n°68 – Dossier « Sympathie pour le diablotin » - Réponses photo n°342 – Dossier Photo animalière + Photos coup de coeur - Un image sélectionnée pour participer au festival d’art contemporain « Young Nice Artists » sur le thème « 50 nuances de bleu » - Nice (06) - Sélectionné pour l’exposition du Concours du Festival International Nature Namur dans la catégorie « Mini-Série »

2019 : - Prix coup de coeur du jury du Festival Images et Montagnes de Saint-Martin-Vésubie (06). - Une image sélectionnée pour participer au prix du public du Festival « Signé Nature » - 2 images sélectionnées pour l’exposition du concours photo du Festival « Natura l’oeil ». - 1er « Hors Catégorie » du concours photos « Nos amis les insectes » de la 6ème édition de la fête de la nature de la vallée de la Meuse. - 3ème dans la catégorie "macro/proxi" du concours photo « Rencontre Instants Nature ».

2018 : - 2ème dans la catégorie "z'autres ailes" du concours AVES Emotion'ailes. - 1er prix de la deuxième édition du concours photo « les Floralies » organisé par le Photo Club d’Antibes. - Deux images projetées dans le cadre du concours international de Riedisheim (68), catégorie « thème libre ».

2017 : - Une image sélectionnée pour l’exposition de la première édition du concours photo Les Floralies organisé par le Photo Club d’Antibes. 2015 : - Une image sélectionnée pour l’exposition du concours photo de la réserve naturelle des marais de Séné (56), catégorie Macros.

Expositions

2024 : - Festival National de Photo Nature de Salleles-d’Audes – 17-20 Mai 2024 - Sallèlesd’Audes( 11) - Festival Photographique Esprit Nature – 4-6 Octobre 2024 – Pontailler-sur-Saône (21).

2023 : - Festival Instants Sauvages 74 – 24-26 Novembre 2023 – Cornier (74) - Exposition du livre « INSPIRATIONS » au 26ème Festival International de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der – 16-19 Novembre 2023 – Montier-en-Der (52) - Festiv’Art Nature en Chartreuse – 29 Septembre-1 Octobre 2023 -Saint Laurent du Pont (38) - Exposition pédagogique sur le monde des insectes – Maison de la Nature du Domaine départemental de Montauger (91) - Les Saisons de la Photo en Grande Forêt de Saint-Hubert (Belgique, exposition extérieure sur un an) - Festival KB’Images -21-23 Avril 2023 - Kaysersberg (68) - Festival Inter’Nature (FINA) – 31 Mars – 2 Avril 2023 - Saint-Claude (39)

2022 : - Festival photo de Sermérieu – 22-23 Octobre 2022 – Sermérieu (38) - Expos Photos Nature AVES – 23-25 Septembre 2022 – Namur (Belgique) - Les Saisons de la Photo en Grande Forêt de Saint-Hubert – 15 Mars 2022 au 1 Mars 2023 - Belgique (expositions en extérieure sur un an et sur plusieurs localités) - Latitude animal – 7-29 Mars 2022 – Drancy (93) - Salon Monts d'Or Photos – 12-13 Mars 2022 – Saint-Didier-au-Mont-d'Or (69). - Mende Festival Photo – 9-11 Septembre 2022 - Mende (48)

2021 : - Festival International de la photo animalière et de Nature de Montier-en-Der (52)

2020 : - « La nature dans tous ses éclats » (exposition du collectif Esprit Nature) – Septembre/Octobre 2020 – Parc Phoenix de Nice (06) - « La nature dans tous ses éclats » (exposition du collectif Esprit Nature) – Janvier/Février 2020 - Centre culturel du Rouret (06)

2019 : - Les rencontres de la Photo de Chabeuil - Chabeuil (26). - « La nature dans tous ses éclats » (exposition du collectif Esprit Nature) - Office de tourisme de Valberg (06) - Festival Image et Montagne – Saint Martin Vésubie (06). - Rencontres photographiques « Regard Ventoux Baronnies »– Montbrun les Bains (26) / Aurel (84). - Reptilyon

2018 : - 32ème festival de photographie de Mouans Sartoux (06). - « À la recherche du Diablotin » - Exposition individuel – Valbonne (06). - Quatrième édition du Salon Monts d'Or Photos - Saint Didier au Mont d’or (69).

2017 : - 6ème festival FotoVar (83). - 31ème festival de photographie de Mouans Sartoux (06).

2016 : - 8ème édition du salon de la photographie de Mornant (69). - « Photo de Nature » - Exposition en binôme avec Stephane Valotteau – Villeurbanne (69). - 2ème édition du Salon Monts d'Or Photos (69). - 1er salon de la Photographie de Rillieux la Pape (69).

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