L’événement eut lieu à la 11e conférence de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, un traité international, conclu sous l’égide de l’ONU, auquel la France a adhéré en 1990. La 23e résolution reconnaît « qu’un certain nombre d’espèces mammifères socialement complexes, telles que plusieurs espèces de cétacés, de grands singes et d’éléphants, montrent qu’elles ont une culture non humaine (ci-après « culture ») » et en tire pour conséquence qu’outre les écosystèmes, les individus ou la diversité génétique, il faut préserver les cultures animales, en favorisant leur transmission (d’une génération à l’autre), en évitant autant que faire se peut les perturbations anthropiques et en encourageant la recherche sur ces cultures.
L’existence des cultures non humaines est connue depuis longtemps, mais la nouveauté est qu’elles sont reconnues officiellement, et, ce détail a son importance, par l’appellation « culture non humaine » et non par des termes atténués tels que « proto-culture » ou « pré-culture ».
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