Olivier Bertrand est né en 1975 à Marseille, de père français et de mère chinoise.
Très tôt, il se passionne pour le dessin, les arts plastiques, et plus particulièrement l’origami. “J’ai toujours été fasciné par la métamorphose de la simple feuille, qui en quelques pliages savants, prend vie et suscite l’émotion.”
Après des études en sciences économiques, et une carrière d’une quinzaine d’années dans le marketing digital, le hasard lui permettra de revenir à ses premiers amours. Il profite d’une période de convalescence, le maintenant pour quelques mois à domicile, pour se lancer dans la réalisation d’un gorille en carton.
“Je me suis lancé dans ce projet par jeu, parce que des cartons traînaient dans mon garage, et que l’envie m’a prise d’essayer d’en faire quelque chose… C’était sans savoir que l’année suivante, en 2019, ce gorille en carton serait exposé et récompensé au Grand Palais à Paris, lors du Salons des Artistes Français, et que ma carrière de sculpteur serait lancée.”
Aujourd’hui, ses sculptures et son art ont le pouvoir de transcender les frontières et de toucher des personnes de différentes cultures et origines.
Le monde animalier est un thème de prédilection bien sûr pour l’artiste, car il entre en résonance avec les préoccupations environnementales qui guident son travail.
“D’une manière générale, bien que je sois sculpteur, donc par définition une personne qui crée, je suis plus souvent touché par les réalisations de la nature que par les créations humaines. Je veux dire que la vue d’un paysage, ou la rencontre fortuite avec un animal sauvage, me transportera souvent davantage que la majesté d’une cathédrale ou la beauté d’une oeuvre d’art. Rien n’est plus beau que le vivant, et j’essaie, dans mon travail figuratif, de le restituer.”
“Sans doute suis-je plus sensible aux animaux pour leur part de mystère, l’insondable qu’ils représentent, quand hélas les travers de la nature humaine, que je connais pour les éprouver, m'écarte de la figure humaine comme sujet de création. "