Le festival vient de fermer ses portes après une 27ème édition encore réussie et parfaitement huilée : de superbes expositions, des conférences passionnantes, et toujours de très belles rencontres au fil des allées et des stands.
Montier est vraiment un moment et un endroit à part, qui rythme chaque année notre automne.
Avec cependant un gros regret en quittant les lieux hier soir.
Si les grues étaient présentes en petit nombre, le grand absent était… Paul Watson.
Elle aurait eu de la gueule cette pétition signée spontanément d’une seule main par les 40000 festivaliers (en même temps que l’achat du billet par exemple), exigeant sa libération, et envoyée symboliquement le lendemain à l’ambassade du Danemark en France.
Il aurait été magnifique ce portrait géant placé au-dessus de l’entrée principale.
Elle aurait été émouvante cette conférence organisée au dernier moment, avec quelques acteurs engagés tenant un stand sur le festival
Malheureusement tout cela n’a pas existé. Seul signe de la captivité du fondateur de Sea Shepherd, quelques autocollants « Libérez Paul Watson » placés à même le sol du chapiteau, comme un symbole de ses droits fondamentaux foulés aux pieds…
Dommage. Rendez-vous manqué pour ce festival qui « favorise les débats et les échanges, pour tous les publics, sur les grandes questions environnementales. »
Preuve que la perfection n’existe pas !
Voici par ailleurs quelques photographies qui nous apporté de l’émotion
Fabien Gréban
Fanny Zambaz
Thomas Roger
Alexandre de Melas
Jérémie Villet
Et celles que nous avons pu prendre – faute de téléphone suffisamment chargé – de Guillaume Billy et ses oiseaux surfant les vagues déchaînées, Xavier Delorme et ses ciels d’orage, le renard polaire frigorifié d’Ananda Joinet & Alexandre Velluet, Bastien Riu inspiré par l’automne, et tant d’autres…