Dans le nord du Laos, près de la frontière thaïlandaise, des scientifiques parcourent les collines densément boisées pour y collecter une matière étonnamment précieuse : des bouses d’éléphants, animaux dont le nombre a gravement décliné ces dernières décennies.
La trentaine de pachydermes du sanctuaire de Sainyabuli, géré par le Centre de conservation des éléphants (CCE), garde les stigmates des violences des humains envers les éléphants sauvages au Laos.
Le plus grand mammifère terrestre d’Asie, autrefois en nombre dans le pays d’Asie du Sud-Est, a souffert de la destruction de son habitant, du braconnage, des sévices de l’industrie forestière et de la raréfaction des possibilités de reproduction.
Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), il n’en reste que 500 à 1 000 à l’état sauvage dans ce petit pays pauvre, contre trois fois plus il y a 20 ans.
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