«Attention, gorilles!»: dans un grand fracas de branchages, trois énormes primates se laissent tomber de leurs arbres. Alertés par une présence intruse, ils n’ont eu besoin que de quelques secondes pour atteindre le sol, et disparaître dans la végétation.
Max Hurdebourcq est ravi. «C’est un très bon contact, ils n’ont pas crié, ça veut dire qu’ils n’étaient pas trop inquiets qu’on soit là!», explique ce photographe passionné, qui vit la moitié de l’année en solitaire, au cœur de la forêt tropicale gabonaise.
Il y a sept ans, ce voyageur français «qui connaissait mal l’Afrique» a presque tout abandonné pour fonder «Bambidie gorilla project», un programme de préservation du gorille des plaines de l’Ouest, moins connu que son cousin des montagnes qui vit sur les hauteurs d’Afrique de l’Est (Rwanda, Ouganda, RDC).
L’aventure démarre en 2008 avec un projet de reportage sur les exploitations forestières engagées dans l’aménagement durable. Direction Bambidie, dans l’est du Gabon. La Compagnie équatoriale des bois (CEB, du groupe suisse «Precious Woods») qui l’accueille, vient tout juste d’être auréolée du prestigieux label environnemental Forest Stewardship Council (FSC). (…)
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