Cette brésilienne se consacre depuis bientôt 20 ans à la protection du Tapir du Brésil, dont la population fond année après année.
Le combat part de loin : le nom Portugais du tapir, "Anta", signifie idiot...
La première mission de Patricia consista à prélever des centaines d'échantillons pour mener des études sur le patrimoine génétique des populations. Puis vint le suivi d'un groupe dans les forêts côté Atlantique grâce à des colliers émetteurs.
Son organisation Lowland Tapir Conservation Initiative collabore avec les population locales pour créer des corridors indispensables au déplacement des tapirs et des jaguars dans les forêts chaque jour réduites. L'expérience réussie est maintenant dupliquée dans la région du Pantanal.
Son expertise est telle aujourd'hui qu'elle est devenue responsable du groupe d'études dédié au tapir au sein de l'UICN, qui compte maintenant 150 membres de 27 pays différents, parmi lesquels on trouve des chercheurs, vétérinaires, étudiants, responsables de zoos...
Patrícia a recur trois prix prestigieux dan see domaine de la préservation de animaux : Harry Messel Conservation Leadership Award décerné par l'IUCN en 2004, Golden Ark Award attribué par la Golden Ark Foundation en 2008, and le Whitley Award également en 2008.
In 2011, Patrícia a reçu le Research Prize du Durrell Institute of Conservation and Ecology (DICE) de l' University of Kent. Enfin en 2013, Patrícia faisait partie des 39 sélectionnés pour the Indianapolis Prize 2014.
Quelques faits sur les tapirs :
- il existe 4 espèces de tapirs au monde : 3 vivent en Amérique Centrale et du Sud, une en Asie dud-Est
- toutes les populations sont en déclin, comptant pour certaines moins de 3000 individus
- les tapirs sont d'excellents nageurs, ce qui leur permet parfois d'échapper à leurs prédateurs
- les nouveaux-nés portent des rayures ressemblant à un melon d'eau, qui les camouflent sur le sol de la forêt
- le tapir est apparenté au rhinocéros, et non au cochon, au fourmilier ou à l'hippopotame comme leur apparence pourrait le suggérer
- un tapir peut consommer jusqu'à 40 kilos de fruits et baies en une journée, contribuant ainsi à la dispersion des graines en forêt