Ses collections regroupent des centaines de milliers de spécimens sous toutes leurs formes : animaux naturalisés ou en alcool, squelettes, peaux, œufs, nids. L’exposition permanente multiplie leurs présentations.
Des paysages évoquent certaines régions du monde comme l’Arctique ou l’Antarctique, les Andes ou les bords du lac Tanganyika et la faune qui y vit. D’autres plus systématiques présentent un panorama riche et coloré de la diversité animale : des multitudes d’oiseaux et d’insectes, des tortues, des lézards, des étoiles de mer, des oursins, des kangourous…
La reconstitution du cabinet d’histoire naturelle de Jean Hermann nous ramène quelques deux cents ans en arrière, aux origines de la collection du musée, mais aussi au début de la taxidermie et de l’histoire naturelle.
Mais, ces animaux naturalisés pour être présentés au public ne représentent qu’une petite partie de la collection.
En effet, le musée possède dans ces réserves un extraordinaire patrimoine scientifique. Des centaines de types (premier spécimen à partir duquel a été décrit une espèce), étudiés par des chercheurs du monde entier, lui confèrent une place de premier rang dans les musées d’Histoire naturelle.
Entre l’Australie, le Japon ou les Etats-Unis, les collections d’éponges et de crustacés, par exemple, voyagent dans le monde entier à la demande des scientifiques.
Mais les pièces ostéologiques ne sont pas en reste et les crânes de loup ont fait récemment l’objet d’une étude génétique. Les collections continuent ainsi de vivre depuis plus de deux siècles.
Le musée conserve :
1 350 000 invertébrés
1 000 000 insectes
18 000 oiseaux
10 000 mammifères
2 450 poissons
1 300 reptiles et amphibies