Décidément, le cinéma français sera fortement présenté lors du 68e Festival de Cannes. Les organisateurs de la manifestation viennent d’annoncer que Luc Jacquet, le réalisateur oscarisé de «La Marche de l’empereur» projettera son quatrième long métrage, «La Glace et le ciel» en clôture de l’édition 2015, le 24 mai au Théâtre Lumière du Palais des Festivals.
Ce documentaire rejoint ainsi pas moins de cinq Français en compétition officielle sur les 19 au total en concurrence, et «La Tête haute» d’Emmanuelle Bercot qui fera l’ouverture, le 13 mai.
Le film de Luc Jacquet raconte les découvertes du scientifique Claude Lorius, parti en 1957 étudier les glaces de l’Antarctique, et qui, en 1965, s’est inquiété le premier du réchauffement climatique et de ses conséquences pour la planète. Aujourd’hui, âgé de 82 ans, il continue d’envisager l’avenir avec espoir : « Je crois que l’homme va se redresser. L’homme va trouver la solidarité qui mènera les gens qui vivent sur cette planète vers un autre type de comportement.»
Pour le réalisateur de «La Marche de l’empereur», qui avait remporté un gros succès commercial en France et à l’étranger, la projection sur la Croisette est «une chance immense qui s’offre à ce film et ce qu’il raconte ». « Je suis heureux et impressionné, un peu comme le joueur de fifre des contes qui est reçu au palais. Montrer ce film dans le plus grand festival de cinéma au monde, c’est contribuer à ce défi gigantesque que doit relever au plus vite l’humanité pour pérenniser son avenir et celui de la planète. Mon langage, c’est le cinéma. En d’autres temps, j’aurais fait d’autres films. Mais je fais du cinéma d’acharnement, du cinéma politique, du cinéma qui n’a pas le choix. »
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