Rencontre avec Alexandre Cuomo, fondateur du festival Coeur de France et de l'agence photo Naturimages.
Cette deuxième édition a demandé combien de mois de préparation ?
Nous avons commencé à préparer la deuxième édition alors que le première n'était même pas lancée ! Et on travaille déjà sur la troisième depuis plusieurs mois ! Un festival de cette ampleur exige une longue préparation en amont et de nombreuses recherches. Dès la fin de juin 2014 nous avons dépouillé un questionnaire de satisfaction afin de tenir compte des retours des festivaliers et voir les points forts et les points faibles afin de les corriger. Il a fallut aussi analyser les dysfonctionnements, et trouver des pistes d'économies.
Dès le mois de septembre nous avons ouvert les candidatures et contacté des artistes nouveaux pour les sensibiliser à ce nouveau festival et chercher nos invités tant français qu'étrangers. Le choix, difficile, s'est fait en janvier. Depuis cette date, nous avons commencé la communication et les préparations matérielles.
Pendant ce temps, c'est la recherche de nouveaux partenaires, relancer les collectivités, etc.
Là on assemble les puzzles ! On a commencé les premières installations en extérieur et on intensifie les communications.
Restera une inconnue : le temps ! L'an dernier nous avons eu un temps superbe, on espère le même cette année !
Combien de personnes composent l'équipe qui va accueillir plus de 80 exposant et 2000 visiteurs ?
Nous sommes environ une quarantaine de bénévoles dynamiques qui seront présents avant, pendant et après le festival. On n'imagine pas le volume à bouger , les câbles à tirer, les spots à brancher et toutes les taches ménagères...
Est-ce compliqué de créer un festival dans ces périodes économiquement troubles ?
Oui, très, mais nous avions des atouts importants et une expérience conséquente dans le milieu. Mais rien n'est jamais acquis, il faut convaincre, rassurer, avancer. Nous avons la chance d'avoir un solide réseau qui permet de réduire des frais, de faire des échanges. L'argent est important, mais les aides matérielles, le prêt de personnel permettent de réduire ce besoin en « cash ». De nos jours, c'est important. On veut aussi développer la mutualisation de moyens.
Combien de visiteurs espérés ?
2500 ! L'an dernier les visiteurs sont venus de plus de 40 départements différents et de deux pays ! On souhaite bien évidement faire mieux cette année...
Quel cheminement personnel et parcours jusqu'à la nature et l'animal sauvage ?
Oula la...quelle question ! Je dois avoir un gène de la photo et de l'amour de la Nature ! Mais pour faire simple, j'ai un cursus scientifique, je suis mordu de photo depuis plus de 30 ans et passionné par les bébêtes depuis toujours...le parcours est photographe passionné, créateur d'une agence, et créateur d'un festival !
De naturimages, agence photo sur internet à un festival accueillant des visiteurs : besoin de renouer un lien physique avec les amoureux de la nature ?
Sûrement, mais aussi l'envie de montrer la nature à travers plein d'Arts différents et de mixer tout ça !
Un maître à penser ? oui, Dame Nature !
Si j'étais un animal sauvage ? Un aigle !
Une belle émotion ou rencontre avec la faune ?
Il faudrait créer une collection, je suis souvent émerveillé, parfois par des choses ultra simples et banales
Un animal disparu qui reviendrait ? Un dinosaure !
Un animal fantastique qui existerait ? Le phoenix
La photo, le livre ou l'oeuvre autour de la nature et des animaux qui vous a marqué ?
Un livre sur les volcans, quand j'étais petit je rêvais d'êtres volcanologue, c'était un ouvrage des Kraft . Ëtre un jour sur un volcan en éruption reste un rêve à réaliser.
Spot préféré ? Mon jardin ! Il y a tant de trucs à découvrir.
Un lieu mythique ? Plusieurs : Antarctique, Australie, Amazonie,etc...
Des urgences ? Rendre les hommes moins cupides...
Une association à mettre en avant ? En citer une, c''est occulter les autres, donc non...
Pour conclure ? Venez au festival ! Il y a tout pour passer une excellente journée dans un cadre exceptionnel