Une orque échouée sur des rochers a été secourue par des scientifiques et bénévoles canadiens qui l’ont maintenue au frais jusqu’à ce que la marée monte.
Le sauvetage qui a duré huit heures a débuté le mercredi 22 juillet au petit matin et s’est conclu vers 16h, près des côtes de la Colombie-Britannique au Canada. L’orque a été surprise par la marée descendante alors qu’elle chassait le phoque.
Heureusement, son cas a été rapidement signalé aux membre de l’association Cetacean Lab, œuvrant pour l’étude et la conservation des grands mammifères marins de la région.
Deux d’entre eux, Hermann Meuter et Janie Wray se sont rendus sur place où ils ont retrouvé Eric Keen, biologiste marin au Scripps Institute of Oceanography. Ensemble, ils ont déployer tous les efforts nécessaires pour maintenir le cétacé en vie, le temps que la marée ne remonte et n'immerge à nouveau la zone où se trouvait le cétacé. "Nous avons tout de suite remarqué que la peau de la baleine était déjà très sèche", a raconté dans un communiqué Hermann Meuter.
Après s’être consultés par téléphone avec le Ministère de la Pêche et des Océans, les secouristes ont envisagé d’hydrater l’animal au moyen de couvertures et de serviettes humides. Une pompe et un tuyau retrouvés sur l’un des navires ont permis de réaliser un système d’arrosage de fortune et garder la peau de l’orque au frais tout en réduisant le niveau de stress de l’animal. "On pouvait l’entendre pleurer très souvent, ça nous brisait le cœur", se souvient Hermann Meuter. Une fin heureuse Dans leurs efforts, l’équipe a été aidée par d’autres bénévoles venus prêter main forte. Au bout de trois heures d’arrosage continu, la marée a finalement commencé à monter. Il aura fallu trois autre heures supplémentaires pour que le niveau de la mer permette enfin à l’animal de s’extirper des rochers. "Ce sont des cris de joie qui l’ont accompagnée lorsqu’elle a réussi à se libérer des rochers. Ça lui a pris environ 40 minutes pour se dégager, une fois que l’eau était revenue, nous avons pris nos distances", explique le membre de Cetacean Lab.
Avec un hydrophone, il a pu identifier durant les opérations les membres d’un groupe répondant aux appels désespérés de l’orque. Selon lui, il s’agirait de sa famille. Il conclut ainsi : "Nous sommes à peu près sûrs qu’elle a été réunie avec sa famille assez rapidement".
Source : Maxisciences