«Il faut protéger l’inconnu pour des raisons inconnues», a dit Jean Rostand, écrivain, philosophe, biologiste et historien des sciences. La disparition d’une espèce, même quand on ignore son rôle dans l’équilibre naturel, peut avoir des implications sociales et économiques importantes. Protéger l’ensemble des espèces animales ou végétales vivant sur Terre, c’est donc non seulement obéir à des valeurs éthiques, mais aussi préserver notre alimentation, nos activités, notre habitat, notre santé…
• L’homme, accélérateur de disparition
Depuis l’apparition de la vie sur Terre, des espèces surgissent et d’autres disparaissent naturellement. Mais jamais à un rythme aussi rapide que depuis environ un siècle: le taux d’extinction actuel des espèces est de 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme d’extinction naturel, selon la Fondation Nicolas Hulot.
La suite de l’article du Figaro : cliquez ici