Loin des ménageries d’antan aux allures de prison, les parcs animaliers de demain seront des refuges pour les espèces menacées et réconcilieront l’homme avec la nature.
Quelques singes en cage, abrutis par l’ennui, à qui les enfants lancent des cacahuètes, un cornet de glace à la main : voilà le zoo du passé. Celui du XXIe siècle s’est assigné une nouvelle mission : protéger la faune en danger, plutôt que l’exhiber.
Précurseur de cette génération future, le zoo de Yeongyang-gun, en Corée du Sud, devrait ouvrir ses portes dès 2017, au cœur d’une vallée luxuriante de la côte est de la péninsule. Les visiteurs pourront y croiser des lynx, de ravissantes petites grenouilles dorées, des tortues d’eau douce ou encore un grand échassier blanc au bec aplati appelé « petite spatule ». Pour préserver ces espèces menacées, l’Etat finance l’aménagement de ce parc de 250 hectares. Sous cinq immenses dômes de verre, d’une surface totale de 16 000 mètres carrés, les animaux seront élevés en captivité, étudiés par des scientifiques et observables par le public, avant d’être relâchés dans la nature. Un projet hors norme estimé à plus de 100 millions de dollars (74 millions d’euros) (…)
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