Si nous nous rapprochons d'un accord pour une revue des promesses des pays avant 2020, la date de 2019 comme premier rendez-vous ne laisse pas assez de temps pour que les objectifs soient véritablement améliorés avant l'entrée en vigueur de l'accord. Les pays doivent revoir leurs promesses à la hausse bien plus tôt.
Il reste encore beaucoup à faire. L'un des problèmes majeurs concerne les pertes et dommages dont les options figurant dans le texte ne laissent aucun espoir pour les populations les plus vulnérables qui seront les plus touchées par les impacts du changement climatique.
Figurent maintenant dans le texte de négociations l'objectif de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C et une référence à une limite de 1,5°C. C'est un signal encourageant que nous envoient les pays qui témoignent ainsi de leur intention de réduire leurs émissions même si nous attendons toujours que qu'ils précisent de quelle manière ils comptent y parvenir. »