Par Harold Levrel, professeur d’économie écologique à AgroParisTech et Anne Teyssèdre, écologue et médiatrice scientifique.
A l’approche de la dernière phase de discussion parlementaire autour de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, on assiste à un tir nourri de médias contre l’outil de politique environnemental que représentent les mesures compensatoires.
« Le Sénat va-t-il confier la protection de la biodiversité à des banques ? » (Mediapart), « La nature, un bien marchand ? » (Le Monde), « Compensation piège à con » (Le Canard Enchaîné), « Nature, le nouvel eldorado de la finance » (Arte), sont autant de titres accrocheurs suivis de textes percutants, quoique fondés sur des sources d’information sélectionnées pour aller dans le sens du scénario auquel ces auteurs souhaitent arriver : « On est en train de préparer le terrain à la finance internationale pour qu’elle puisse spéculer sur la nature. (…)
La suite de l’article sur le site du Monde : cliquez ici