Un peu de polémique!
« Le loup a encore affolé le troupeau: pas de brebis cette fois-ci, mais Europe Ecologie Les Verts (EELV). Ou plutôt EELV Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), qui s’avère très divisée à ce sujet: fin mars, une motion dénonçant son statut d’«espèce strictement protégée» a fait flamber le débat en son sein. Et remis en concurrence deux approches de l’écologie.
Signée par 12 membres du parti, dont des élus locaux et des proches de la Confédération paysanne, la motion tranche avec le discours qui domine le milieu écologiste: l’échec de la politique de cohabitation entre loups et éleveurs, avec un nombre croissant d’attaques, serait lié au classement d’espèce strictement protégée.
«Ce n’est (…) pas aux éleveurs de s’adapter à la prédation, mais au loup de s’adapter à la présence du pastoralisme. La condition de conservation dans nos territoires d’une population de loups passe donc par le fait de rendre la prédation sur troupeaux, la plus meurtrière possible pour la meute par tous moyens létaux, et cela en situation d’approche», jugent les signataires.
Sans surprise, le texte, qui a fait vivement réagir plusieurs associations, a été rejeté lors du conseil politique régional (CPR) d’EELV Paca, le 20 mars. Et ce à une forte majorité: seulement 6 voix sur 50 l’ont approuvé, indique Guy Benarroche, secrétaire régional du parti contacté par le JDLE… »
Lire la suite de l’article de Romain Loury dans le Journal de l’Environnement : ici