Chers ami(e)s de la forêt tropicale,
Berta Cáceres et Nelson García, deux activistes s’opposant à la construction du barrage d’Agua Zarca, viennent d’être assassinés au Honduras. Suite à ces meurtres, les bailleurs de fonds européens ont stoppé le financement de l’ouvrage menaçant la nature et les habitants.
Demandons à Siemens de se retirer aussi du projet !
« Ils me suivent. Ils menacent de me tuer, de me kidnapper, ils menacent ma famille. Voilà à quoi nous devons faire face » alertait l’activiste Berta Cáceres sur les dangers qu’elle encourait pour s’opposer à la construction de la centrale hydroélectrique d’Agua Zarca au Honduras.
Aujourd’hui, nous savons malheureusement que la lauréate 2015 du prix Goldman pour l’environnement avait raison : Berta Cáceres a été assassinée chez elle le jeudi 3 mars, suscitant une indignation unanime à travers le monde.
Le 15 mars, un autre activiste était abattu au retour d'une manifestation contre la centrale d’Agua Zarca. Ce jour là, Nelson García était venu en aide à des familles indigènes qui se faisaient expulser de force par la police et l’armée.
Siemens et Voith ne peuvent pas fermer les yeux sur les meurtres d’activistes !
Suite à ces assassinats, les bailleurs de fonds européens du projet - FMO et FinnFund - ont mis un terme à leurs activités et financements dans le pays d’Amérique centrale. Mais pas les entreprises allemandes Voith et Siemens qui doivent fournir les turbines et d’autres équipements pour la future centrale par l’intermédiaire de leur co-entreprise Voith Hydro.
Le mercredi 4 mai, nous manifesterons devant le siège de Siemens à Munich pour obtenir son retrait du projet.