La sterne arctique pèse 100 grammes et est probablement l’oiseau migrateur qui effectue chaque année le plus long voyage, quasiment d’un pôle à l’autre. Des appareils ultralégers de géolocalisation permettent aujourd’hui de comprendre son surprenant périple. © Newcastle University
Les scientifiques s’amusent parfois à de drôles de jeux : Richard Bevan et Chris Redfern, de l’université de Newcastle (Royaume-Uni), ont équipé l’an dernier 29 sternes arctiques (Sterna paradisaea) de géolocaliseurs, aujourd’hui miniaturisés jusqu’à ne peser que 1,4 g. Mardi, soit un an plus tard, ils ont présenté leurs résultats lors d’une réunion de l’opération Springwatch, soutenue par la chaîne BBC 2 pour une émission du même nom. Les anglophones pourront lire quelques détails sur le communiqué de l’université de Newcastle (d’où ont été reprises les images de cet article) et sur celui de l’émission Springwatch, les deux présentant une courte vidéo.
Les scientifiques ont récupéré 16 géolocaliseurs. Ils ont aussi repéré quatre oiseaux qui en portaient et qui seront peut-être momentanément capturés par l’équipe. Entre l’été 2015 et le printemps 2016, ces sternes sont allées passer l’hiver de l’autre côté de la planète, en Antarctique. Le fait est connu mais on a longtemps ignoré leurs routes et le détail de leurs périples. En 2010, nous relations une grande découverte : avec des géolocaliseurs du même genre, une équipe internationale avait obtenu le tracé des navigations aériennes des sternes, étonnamment variées, depuis les côtes du nord du Canada…
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