Le Tigre de Tasmanie était un animal endémique de cette île australienne. Disparu depuis le siècle dernier, l’animal sera cloné par des biologistes dans un avenir plus ou moins proche.
Cet animal a été déclaré disparu en 2013, rayé de l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces menacées, et ce bien que le dernier spécimen de tigre de Tasmanie a été observé dans la nature en 1936, soit il y a maintenant 80 ans !
Le tigre de Tasmanie (ou loup marsupial ou thylacine), à ne pas confondre avec le diable de Tasmanie, est un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Commun pendant plusieurs millénaires en Australie et en Nouvelle-Guinée, son habitat naturel s’est progressivement réduit à la Tasmanie, au sud de l’Australie.
La technologie pourrait rendre la vie à cet animal disparu, et ce par le biais du clonage. Mike Archer, directeur de l’Australian Museum, a retrouvé il y a 15 ans des échantillons d’ADN de tigre de Tasmanie datant de 1866. Parfaitement conservés dans de l’alcool, ils peuvent permettre une telle manipulation.
Selon Mike Archer, « la question n’était pas de savoir si nous pouvions le faire, mais quand. »
Depuis avril 2016, des biologistes s’attèlent à comprendre le code génétique de l’animal dans un laboratoire de Sydney, et ce à partir des échantillons qui proviennent du tissu cardiaque, des muscles, du foie, et de la moelle osseuse. Le modèle génétique du tigre de Tasmanie sera ensuite inséré dans l’ovule d’une espèce proche de celui-ci, comme le numbat ou le diable de Tasmanie.
De nombreux programmes de clonages d’espèces aujourd’hui disparues existent, mais l’Australian Museum est le seul à disposer d’échantillons d’aussi bonne qualité. Selon Mike Archer, il faudrait entre 10 et 15 années pour parvenir à cloner le tigre de Tasmanie.
L’optimisme de Mike Archer est combattu par des groupes religieux, estimant que le scientifique se prendrait pour Dieu. Ce dernier a rétorqué que « les gens qui ont exterminé cet animal sont les premiers à s’être pris pour Dieu ».
Source : DirectMAtin