Près de 200 ans après sa disparition sur les côtes britanniques, l’espèce du « Grand Pingouin » pourrait revenir à la vie puisque des généticiens veulent faire renaître cet oiseau qui a déjà été l’un des habitants de la Terre pendant des milliers d’années, et qui a disparu en 1844.
C’est sur les côtes de l’Atlantique, du littoral britannique jusqu’en Islande et des côtes canadiennes à celles de l’est des États-Unis que vivait le « grand pingouin », une espèce qui a vu son dernier représentant disparaître en juillet 1844. Un peu moins de 200 ans après la disparition de celui qui a peuplé la Terre durant des milliers d’années, des généticiens veulent réintroduire parmi les espèces vivantes cet oiseau d’un mètre de hauteur, doté d’une tache blanche sur la tête et d’un bec crochu, qui vivait dans l’eau et n’en sortait que pour se reproduire
C’est la chasse qui a eu raison de l’espèce, malgré le fait que dès le XVIe siècle, des tentatives de contrôle de l’activité ont été lancées devant le déclin rapide de la population des grands pingouins. Des tentatives infructueuses de restriction de chasse qui ont amené le dernier des grands pingouins à être tué en juillet 1844, sur la petite île du « guerrier Stack », en Écosse.
C’est peut-être parce que l’espèce ne s’est pas éteinte naturellement que des généticiens veulent aujourd’hui procéder à un « sauvetage génétique » du grand pingouin, et d’autres espèces disparues par la suite (on pense par exemple au mammouth, dont le processus de réhabilitation est déjà lancé). Pour les généticiens du Revive & Restore, c’est grâce à l’ADN de l’oiseau que l’on pourra le réintroduire sur Terre. À partir de fossiles ou d’organes conservés, les scientifiques veulent extraire les gènes du grand pingouin pour reconstituer son génome, et fertiliser l’embryon d’un petit pingouin, l’espèce qui en est la plus proche. Une fois fertilisé, l’embryon sera alors placé dans un oiseau plus gros, lequel devrait, ou non, donner naissance à un grand pingouin.