Les Éditions Verticales, créées par Bernard Wallet en 1997 (rejoint par Yves Pagès l’année suivante, puis par Jeanne Guyon en 2000), intègrent le groupe Gallimard en 2005 après avoir quitté les Éditions du Seuil. Elles se présentent comme un «centre de ralliement des divergences», se concentrant essentiellement sur la fiction française, avec des auteurs comme François Bégaudeau, Arno Bertina, Arnaud Cathrine, Chloé Delaume, Régis Jauffret, Gabrielle Wittkop ou Maylis de Kerangal (Naissance d'un pont, prix Médicis 2010).
L'ambition de la maison est de mener une politique d'auteurs en découvrant des voix singulières, être « un centre de ralliement des divergences », comme le dit son fondateur. Il faut entendre par la position « verticale » celle orthopédique autant que celle poétique : rester debout face aux menaces de la normalisation, de la propagande du divertissement, pour échapper à une littérature « utile, utilisée, utilitaire, utilisable », comme disait l'un des auteurs, Jean-Marc Lovay.
Le catalogue éclectique et contemporain permet aussi de gommer « l’oubli du politique sous le littéraire ».