La région du Grand Ours en Colombie-Britannique occupe une surface de 3,6 millions d'hectares. C’est ici que l’une des dernières grandes forêts pluviales tempérées intactes du monde rencontre une zone marine parmi les plus productives des eaux froides de la planète, et certains des derniers grands cours d’eau sauvages sur terre.
Le pays du Grand Ours est l’un des plus riches et spectaculaires écosystèmes de notre planète – un endroit vraiment unique au monde.
La région tient son nom des nombreux ours qui l’habitent– le grizzly, l’ours noir, l’emblématique ours noir de Haida Gwaii et le blanc ours Kermode, ou Ours Esprit, plus rare encore que le panda.
La zone marine du Grand Ours abrite au moins 17 espèces de mammifères marins. Elle est un habitat essentiel pour de nombreux cétacés menacés ou en péril, de la baleine grise à l’épaulard, en passant par le rorqual commun, le rorqual boréal et la baleine à bosse.
Le saumon incarne l’étroite interconnexion entre la mer, les rivières sauvages et la terre dans la zone marine du Grand Ours, où les innombrables ruisseaux et rivières se jettent dans des estuaires florissants et sont sources de vie pour les cinq espèces de saumon du Pacifique, qui nourrissent en retour les ours, loups, oiseaux et même les arbres de la forêt du Grand Ours
Cette région est aussi le territoire ancestral des 12 Premières Nations, dont les droits à ces terres n’ont jamais été cédés ni abandonnés. L’objectif des communautés des Premières Nations est de revenir à un mode de gestion responsable des ressources de leur territoire, au moyen de pratiques durables sur les plans écologique, social et économique.
Après deux décennies de lutte des peuples autochtones et des organisations écologiques, la forêt va être largement protégée contre l'industrie forestière. Un accord a été annoncé en février 2016, grâce auquel 85 % de la forêt du Grand Ours est désormais interdit à l'exploitation arboricole. Les 15 % de forêt restant sont soumis aux normes les plus strictes en Amérique du Nord en matière d'exploitation forestière commerciale.
Reste maintenant à préserver la région des supertankers qui souhaitent longer la côte...
Pour cela, signez la pétition présentée sur la page d'accueil