Produits de la mer : le WWF aide les consommateurs à faire les bons choix

Le guide du WWF sur les produits de la mer <br />© WWFAvec son guide L’Océan dans votre assiette, le WWF  appelle les Français à diversifier leurs assiettes. Son objectif : diminuer la pression exercée sur des espèces de poissons trop consommées et menacées.
 
A travers cet outil de sensibilisation, le WWF dresse un constat : la concentration de nos achats vers les mêmes espèces contribue à la surexploitation des stocks. Le consommateur dispose ainsi d’un pouvoir : celui de limiter son impact sur les écosystèmes marins via des choix de consommation responsable.
 
90% des stocks de poissons sont aujourd’hui surexploités ou exploités à leur maximum. A l’échelle du globe, la consommation de poisson a presque doublé en 50 ans pour atteindre les 19,2 kg par personne. Avec ses 35kg de produits de la mer par habitant chaque année, la France arrive au 5eme rang des plus gros consommateurs européens, derrière le Portugal (57 kg), la Lituanie (43 kg), l’Espagne (42kg) et la Finlande (36 kg). Les consommateurs français ont ainsi un poids et une responsabilité notoire en ce domaine.
 
« L’océan est une ressource renouvelable capable de répondre aux besoins de toutes les générations futures si les pressions auxquelles il est exposé sont efficacement atténuées. Les consommateurs ont une grande responsabilité sur la durabilité des ressources et les conditions de vie des communautés des pays qui dépendent le plus de la pêche. Il faut manger moins de poisson et mieux le choisir », explique Isabelle Autissier, présidente du WWF France.
 
L’Océan dans votre Assiette révèle les histoires cachées de nos menus et amène le grand public vers des poissons moins courus grâce à des recettes revisitées par de grands chefs représentant plusieurs pays d’Europe. François Pasteau pour la France, Angel Leon pour l’Espagne, Lisa Casali pour l’Italie, Victor Sobral pour le Portugal, Geert Van Soest pour les Pays-Bas, Uros Stefelin pour la Slovénie, Elias Mamalakis pour la Grèce, Mustafa Eris pour la Turquie, Ana Grgic poru la Croatie, Mounir El Aarem pour la Tunisie… ont ainsi répondu à l’appel et nous font découvrir ou redécouvrir des espèces telles que le chinchard, le mulet noir, le poisson lapin ou encore le merlu.
 
Vert pour les espèces à favoriser, jaune pour les espèces à consommer modérément, rouge pour les poissons à réellement éviter…afin d’aider les consommateurs à faire le bon choix, le consoguide du WWF propose enfin une base de données via laquelle diginautes et professionnels  peuvent très facilement trouver les informations nécessaires à sa décision d’achat.

Allons tous retrouver les secrets de notre assiette et de bonnes recettes pour manger responsable sur consoguidepoisson.fr !

Les ministres ne respectent ni la loi, ni les loups : l’ASPAS attaque !

Il n’y a qu’un seul loup dans les Vosges, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll veulent sa peau, au mepris de la procédure légale et de la démocratie. Par un […]

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Un guide à l’usage des professionnels pour lutter contre la pêche illégale

Un guide à l'usage des professionnels pour lutter contre la pêche illégale<br />© Brian J. Skerry / National Geographic Stock / WWF

A l’occasion du colloque Océan & Pêche durable qu’ils organisent le 29 novembre pour des pratiques plus durables, EJF, SeaWeb Europe et le WWF France, associés à Carrefour présentent à l’ensemble des professionnels de la pêche, réunis pour avancer sur les nouveaux défis de la filière, un guide à leur usage pour lutter contre la pêche illégale, une première en France.
 
La pêche illégale ou pêche INDNR (Illicite, Non Déclarée et Non Règlementée) est évaluée, chaque année, à environ 20% des captures mondiales, soit entre 11 et 26 millions de tonnes de produits de la mer et une perte de 10 à 23 milliards d’euros (source FAO).
 
Ces pratiques illégales créent de véritables déséquilibres économiques et sociaux et mettent définitivement en péril les mesures de gestion en place, la sécurité alimentaire et les conditions de vie des communautés. Derrière ces déséquilibres se cachent également de véritables problématiques d’esclavage et de trafic d’êtres humains.
 
Face à ce problème mondial, il est à présent nécessaire, qu’au-delà du travail réglementaire, les acteurs économiques s’approprient le sujet et soient en mesure d’assurer une transparence de l’information tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement. Les entreprises doivent ainsi développer la traçabilité des produits de la mer.
 
Si elle ne garantit pas la légalité de l’activité de pêche, la traçabilité constitue une première étape nécessaire dans la lutte contre la pêche illégale car elle permet d’identifier et de valoriser les meilleures pratiques. Elle offre au consommateur la possibilité d’effectuer, en toute connaissance de cause, des achats responsables, et aux Etats de combattre plus efficacement le commerce illégal.
 
Il est par ailleurs indispensable, que des règles efficaces de contrôle et de surveillance des activités de pêche soient édictées et mises en œuvre en amont.
 
Adapté d’une première publication d’EJF au Royaume-Uni en 2015, ce guide a pour objet de présenter le système règlementaire européen en place et des outils d’évaluation du risque relatifs aux importations. Il s’agit du tout premier outil professionnel de ce type proposé en France.
 
Organisation des compétences dans le secteur de la pêche, identification des sources d’informations fiables, études de cas exposant les impacts de la pêche illégale, présentation du dispositif du règlement INDNR de l’Union européenne et des outils et processus de contrôle des informations, proposition de méthodes d’évaluation et d’atténuation des risques, ce guide à l’usage des professionnels pour lutter contre la pêche illégale propose des solutions aux fournisseurs et aux distributeurs qui souhaitent jouer un véritable rôle dans leur activité mais aussi auprès des gouvernements et de l’Union européenne.

Calendrier ASPAS 2017 : un cadeau militant pour protéger le renard !

L’ASPAS place 2017 sous le signe de son animal emblématique en éditant un calendrier entièrement dédié au renard !  Au fil des mois, découvrez des photographies fascinantes réalisées par des […]

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CAP Loup : écrivez à votre sénateur pour protéger les loups

Le Sénat va examiner un projet de loi « montagne » truffé d’amendements anti-loups. Pour que ce texte soit modifié, écrivez à votre sénateur avant le 12 décembre ! Le […]

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Accord de Paris, loi de transition énergétique, OGM et gaz de schiste : les Français ont choisi

Souhaitez-vous que le président élu en 2017 tienne les engagements pris dans le cadre de la COP21 ?<br />© WWF FranceSi l’environnement semble le grand absent des débats publics nous menant aux élections présidentielles, le sondage IFOP/WWF présenté ce jour, démontre une sensibilité aux problématiques environnementales partagées tant par l’électorat de gauche, que de droite.

Les résultats de cette étude, réalisée du 18 au 24 octobre 2016 sur un échantillon représentatif de la population française (1 005 personnes), contredisent certains a priori ou raccourcis trop rapides.

Que ce soit sur les énergies renouvelables, le nucléaire, le gaz de schistes ou les OGM, les deux tiers des Français, de droite comme de gauche font un choix en faveur de la protection de la planète.

Que doivent retenir les candidats à la présidentielles des attentes des Français sur les grandes questions environnementales ?
 

  • 7 Français sur 10 souhaitent que les engagements de la COP21 en matière de réduction des gaz à effet de serre soient respectés. Ils sont 83% à le souhaiter parmi les sympathisants de gauche, 70% parmi les sympathisants de droite et 63% chez les personnes n’exprimant pas de sympathie partisane.
     
  • Concernant les dispositions prévues par la loi de transition énergétique votée en août 2015, 87% des Français désirent que le prochain gouvernement se tienne aux engagements de développement de 30% des énergies renouvelables d’ici 2030. 86% sont pour des mesures permettant une réduction de la consommation d’énergie de 20% en France. 72% des personnes interrogées souhaitent enfin une réduction de la part du nucléaire de 75% à 50% d’ici 2025.

Sur ces questions, il existe une nouvelle fois un vrai consensus. Plus des ¾ des sympathisants de droite (85%), de gauche (93%) ou des personnes sans sympathie partisane (82%) sont ainsi pour le développement de 30% des énergies renouvelables d’ici 2030.

On retrouve des chiffres similaires pour la réduction de la consommation d’énergie de 20% en 2030 qui rencontre le soutien 92% des sympathisants de gauche et 85% de droite.

Concernant la réduction de la part du nucléaire d’ici 2025, le consensus est moins net et les identités partisanes plus présentes. Si 83% des sympathisants de gauche sont pour cette baisse de la part du nucléaire, cette part tombe à 66% seulement chez les sympathisants de droite (hors sympathisants Modem 60%).

Il n’en reste pas moins que dans un contexte budgétaire restreint, 77% des Français, toutes couleurs politiques confondues, souhaitent que sur le plan énergétique, le prochain gouvernement soutienne en priorité les énergies renouvelables, contre seulement 11% l’énergie nucléaire, 12% des sondés ne se prononçant pas.

Même consensus sur le gaz de schiste ou les OGM. Seuls 23% des Français souhaitent que l’exploitation de gaz de schiste soit autorisée et 16% uniquement soutiennent la production d’OGM en France.

  • Seul sujet à la discussion, le thème du diesel s’avère moins rassembleur même si 53% des personnes interrogées se prononcent pour l’adoption de législations plus strictes contre les voitures diesel au nom de la santé publique. Au-delà des sympathies partisanes, on observe sur cette question un clivage géographique très marqué : si 68% des habitants de l’agglomération parisienne y sont favorables, cette adhésion n’est que de 52% dans les agglomérations urbaines de province et est minoritaire (45%) parmi les ruraux.