Le WWF salue les décisions de la CITES concernant l'éléphant d'Afrique

Troupeau d'éléphants<br />© Martin Harvey / WWFLes pays Parties à la CITES, réunis à Johannesbourg  pour la 17e Conférence des Parties depuis le 24 septembre, viennent tout juste de rejeter les propositions de la Namibie et du Zimbabwe visant à vendre leur ivoire à l’étranger ainsi que la proposition visant à classer en Annexe 1 les populations d’éléphants du Botswana, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

« Ces décisions ferment la porte à toute possibilité de rouvrir le commerce international d’ivoire, donnant au monde l’opportunité de faire front contre son commerce illégal.

La population des éléphants d’Afrique connaît un rapide déclin sur le continent en raison du braconnage pour leur ivoire. Ouvrir le marché de l’ivoire aurait compromis les efforts pour les conserver.

Plutôt que de voter pour la réouverture du commerce, les pays réunis à la 17e Conférence des Parties à la CITES ont fait le bon choix. Ils ont choisi de renforcer l’interdiction, déjà en vigueur, du commerce international de l’ivoire en appelant, dans le même temps, à la fermeture des marchés domestiques de l’ivoire et en renforçant le dispositif des plans d’action nationaux pour l’ivoire.

Ces actions sont fondamentales pour sécuriser le futur des éléphants d’Afrique. Aucune de ces propositions n’aurait permis de mieux préserver cette espèce du braconnage. La proposition consistant à classer en Annexe 1 les populations d’éléphants d’Afrique du Botswana, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe aurait au contraire ouvert la porte à un commerce légal de l’ivoire.

La Namibie a affirmé pendant les débats qu’elle n’aurait pas d’autre option que de formuler une réserve si la proposition était acceptée. Cela l’aurait exemptée des régulations de la CITES concernant l’éléphant et lui aurait permis de commercialiser légalement son ivoire sans que la CITES n’ait de droit de regard.  Même si la Namibie peut être fière de la manière dont elle préserve ses espèces sauvages, cette décision aurait été très regrettable.

Maintenant que le débat est clos, les pays du monde entier doivent traduire les annonces faites ici à Johannesbourg en des mesures fortes sur le terrain. »

Ginette Hemley, Cheffe de la délégation du WWF pour la CdP17 de la CITES

Le WWF salue les décisions de la CITES concernant l’éléphant d’Afrique

Troupeau d'éléphants<br />© Martin Harvey / WWFLes pays Parties à la CITES, réunis à Johannesbourg  pour la 17e Conférence des Parties depuis le 24 septembre, viennent tout juste de rejeter les propositions de la Namibie et du Zimbabwe visant à vendre leur ivoire à l’étranger ainsi que la proposition visant à classer en Annexe 1 les populations d’éléphants du Botswana, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

« Ces décisions ferment la porte à toute possibilité de rouvrir le commerce international d’ivoire, donnant au monde l’opportunité de faire front contre son commerce illégal.

La population des éléphants d’Afrique connaît un rapide déclin sur le continent en raison du braconnage pour leur ivoire. Ouvrir le marché de l’ivoire aurait compromis les efforts pour les conserver.

Plutôt que de voter pour la réouverture du commerce, les pays réunis à la 17e Conférence des Parties à la CITES ont fait le bon choix. Ils ont choisi de renforcer l’interdiction, déjà en vigueur, du commerce international de l’ivoire en appelant, dans le même temps, à la fermeture des marchés domestiques de l’ivoire et en renforçant le dispositif des plans d’action nationaux pour l’ivoire.

Ces actions sont fondamentales pour sécuriser le futur des éléphants d’Afrique. Aucune de ces propositions n’aurait permis de mieux préserver cette espèce du braconnage. La proposition consistant à classer en Annexe 1 les populations d’éléphants d’Afrique du Botswana, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe aurait au contraire ouvert la porte à un commerce légal de l’ivoire.

La Namibie a affirmé pendant les débats qu’elle n’aurait pas d’autre option que de formuler une réserve si la proposition était acceptée. Cela l’aurait exemptée des régulations de la CITES concernant l’éléphant et lui aurait permis de commercialiser légalement son ivoire sans que la CITES n’ait de droit de regard.  Même si la Namibie peut être fière de la manière dont elle préserve ses espèces sauvages, cette décision aurait été très regrettable.

Maintenant que le débat est clos, les pays du monde entier doivent traduire les annonces faites ici à Johannesbourg en des mesures fortes sur le terrain. »

Ginette Hemley, Cheffe de la délégation du WWF pour la CdP17 de la CITES

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Une première décision en faveur de l'éléphant d'Afrique à la CITES

Troupeau d'éléphants composé de femelles et de leurs petits au sein du parc national Amboseli au Kenya.<br />© Martin Harvey / WWFLes pays Parties à la CITES, réunis à Johannesbourg  pour la 17e Conférence des Parties depuis le 24 septembre, viennent tout de rejeter les propositions de la Namibie et du Zimbabwe consistant à rouvrir le commerce international de l’ivoire. Ce vote devrait donner le coup d’envoi d’une série de décisions sur l’éléphant d’Afrique qui est à l’agenda des discussions ce jour.
 
La proposition de la Namibie a été rejetée à 73 contre 27. Celle du Zimbabwe à 80 voix contre 21.
 
« La CITES vient d’acter le maintien de l’interdiction déjà en vigueur du commerce international de l’ivoire. C’était la bonne décision à prendre pour l’éléphant.

Le déclin rapide des éléphants d’Afrique à travers la majeure partie du continent s’explique par le braconnage et le trafic d’ivoire. Rouvrir un quelconque commerce de l’ivoire viendrait compromettre les efforts mis en œuvre pour protéger les éléphants. Cela donnerait aussi aux organisations criminelles l’opportunité de blanchir l’ivoire issu du braconnage, empêchant la bonne application des lois, et ruinerait le travail entrepris pour réduire la demande des consommateurs qui est à l’origine de ce braconnage de masse.

Les pays présents à la 17e Conférence des Parties de la CITES viennent à juste titre d’annoncer leur volonté de fermer les marchés domestiques de l’ivoire et de renforcer les plans nationaux pour combattre le trafic d’ivoire. Ils ont ainsi réaffirmé qu’il s’agissait là du meilleur moyen de sauver les éléphants.

Il est impératif que les pays traduisent maintenant leurs décisions en actes forts. Dans le cas contraire, l’avenir de l’un des animaux les plus emblématiques sera très sérieusement compromis. »
 
Ginette Hemley, Cheffe de la délégation du WWF pour la CdP17 de la CITES

Une première décision en faveur de l’éléphant d’Afrique à la CITES

Troupeau d'éléphants composé de femelles et de leurs petits au sein du parc national Amboseli au Kenya.<br />© Martin Harvey / WWFLes pays Parties à la CITES, réunis à Johannesbourg  pour la 17e Conférence des Parties depuis le 24 septembre, viennent tout de rejeter les propositions de la Namibie et du Zimbabwe consistant à rouvrir le commerce international de l’ivoire. Ce vote devrait donner le coup d’envoi d’une série de décisions sur l’éléphant d’Afrique qui est à l’agenda des discussions ce jour.
 
La proposition de la Namibie a été rejetée à 73 contre 27. Celle du Zimbabwe à 80 voix contre 21.
 
« La CITES vient d’acter le maintien de l’interdiction déjà en vigueur du commerce international de l’ivoire. C’était la bonne décision à prendre pour l’éléphant.

Le déclin rapide des éléphants d’Afrique à travers la majeure partie du continent s’explique par le braconnage et le trafic d’ivoire. Rouvrir un quelconque commerce de l’ivoire viendrait compromettre les efforts mis en œuvre pour protéger les éléphants. Cela donnerait aussi aux organisations criminelles l’opportunité de blanchir l’ivoire issu du braconnage, empêchant la bonne application des lois, et ruinerait le travail entrepris pour réduire la demande des consommateurs qui est à l’origine de ce braconnage de masse.

Les pays présents à la 17e Conférence des Parties de la CITES viennent à juste titre d’annoncer leur volonté de fermer les marchés domestiques de l’ivoire et de renforcer les plans nationaux pour combattre le trafic d’ivoire. Ils ont ainsi réaffirmé qu’il s’agissait là du meilleur moyen de sauver les éléphants.

Il est impératif que les pays traduisent maintenant leurs décisions en actes forts. Dans le cas contraire, l’avenir de l’un des animaux les plus emblématiques sera très sérieusement compromis. »
 
Ginette Hemley, Cheffe de la délégation du WWF pour la CdP17 de la CITES

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Etude WWF/TRAFFIC : le trafic de tigres en Asie ne ralentit pas

On ne compte plus qu'environ 3 900 tigres à l'état sauvage<br />© naturepl.com / Andy Rouse / WWFLe trafic de tigres à travers l’Asie ne baisse pas : entre 2000 et 2015, au moins 1 755 tigres en auraient été victimes soit plus de deux animaux par semaine. C’est le résultat de l’étude menée par TRAFFIC et WWF et présentée aujourd’hui à l’occasion de la 17e Conférence des Parties de la CITES.

Intitulée Reduced to Skin and Bones Re-examined, cette étude met en avant 801 saisies enregistrées de tigres et de leurs produits – de la peau et des os notamment – à travers l’Asie depuis 2000. Bien que le commerce international de tigres et de leurs produits soit interdit depuis des décennies, le braconnage pour le commerce illégal reste la plus grande menace directe pour la survie de l’espèce.  
 

Environ 3 900 tigres à l’état sauvage, seulement

Alors que l’on ne compte plus qu’environ 3 900 tigres à l’état sauvage, des preuves indiquent que les animaux saisis proviennent de plus en plus d’établissements d’élevage en captivité : entre 2012 et 2015, au moins 30% des tigres saisis en étaient issus.

Si la majorité des saisies ont été signalées par l’Inde, il a été prouvé que les trafiquants exploitent encore une voie commerciale déjà identifiée, allant de la Thaïlande jusqu’au Vietnam en passant par le Laos – trois pays où le nombre de fermes d’élevage de tigres a augmenté.

« Cette analyse apporte des preuves concrètes attestant que le commerce illégal du tigre, ainsi que ses parties et produits, persiste et reste une source d’inquiétude majeure de conservation. Malgré les engagements répétitifs des gouvernements pour fermer les fermes d’élevage en Asie, ces établissements sont de plus en plus nombreux et jouent un rôle grandissant dans l’alimentation de ce commerce illégal. » – Steven Broad, directeur exécutif de TRAFFIC.

La 17e Conférence des Parties de la CITES doit être l’occasion de mettre la pression sur les pays qui ont des fermes d’élevage de tigres – il s’agit notamment de la Chine, du Vietnam, de la Thaïlande et du Laos. Il est impératif que ces pays se fixent des échéances pour progressivement abandonner puis définitivement fermer ces établissements.

La semaine dernière, après avoir été pointé du doigt par la CITES pour son manque de contrôle et de réglementation du commerce d’espèces sauvages, le Laos a d’ailleurs annoncé qu’il était prêt à discuter de la manière d’abandonner cette pratique. La Thaïlande a également adopté des mesures répressives concernant son tristement célèbre Temple du Tigre et promis d’enquêter sur toutes les installations d’élevage de tigres.

« Les réseaux criminels augmentent leur trafic de tigres élevés en captivité à travers l’Asie, compromettant les efforts mis en œuvre pour appliquer la loi et favorisant une plus grande demande. Les pays de l’aire de répartition du tigre doivent rapidement fermer leurs élevages, sans quoi ces tigres verront leur avenir réduit à des peaux et des os. » – Ginette Hemley, cheffe de la délégation du WWF à la CdP17 de la CITES
 

Hausse des saisies de tigres vivants en Thaïlande et au Vietnam

L’étude a également souligné une hausse manifeste des saisies de tigres vivants, notamment en Thaïlande et au Vietnam, avec 17 animaux saisis entre 2000 et 2004 et 186 animaux au cours des quatre dernières années. On estime généralement que cette hausse est directement liée à la croissance des fermes d’élevage de tigres.

Des saisies récentes ont mis en lumière les points chauds du commerce illégal au Vietnam, pays qui fait d’ailleurs l’objet d’un examen par la CITES pour son manque de progrès dans la lutte contre le commerce illégal de cornes de rhinocéros, d »ivoire et de tigres.

Dans une démarche collaborative de lutte contre le braconnage de tigres, l’Inde a appelé les gouvernements présents à la CdP17 à partager toute preuve photographique de peaux de tigres saisies pour les comparer avec des images de caméras piège de tigres sauvages. A l’instar des empreintes digitales de l’homme, chaque rayure de tigres est unique. Cela devrait donc aider les organismes de contrôle et les biologistes travaillant sur l’espèce à identifier les tigres braconnés et retracer leurs origines.