Le groupe Bel renouvelle son partenariat avec le WWF France, afin de réduire l'empreinte environnementale de sa production laitière

Le groupe Bel renouvelle son partenariat avec le WWF France<br />© WWFLe groupe Bel collecte chaque année environ 1,7 milliard de litres de lait auprès de 3200 producteurs situés à proximité de ses sites de production. Acteur majeur des produits laitiers, conscient de sa responsabilité et de l’impact de la production laitière sur l’environnement, le groupe a fait de son engagement pour une filière laitière durable un axe prioritaire de sa stratégie de responsabilité sociétale.  
 

Agir pour une filière laitière durable

« Afin de mettre en œuvre des actions concrètes et mesurables, Bel et le WWF France, ont signé en 2012 un partenariat, qu’ils renouvellent aujourd’hui, avec un objectif commun : limiter les impacts environnementaux liés à la production laitière. Le WWF France a ainsi aidé Bel à identifier les enjeux environnementaux prioritaires pour la réduction de l’empreinte environnementale de ses produits. Cela fait partie de notre politique de transformation des marchés », explique Pascal Canfin, directeur général du WWF France.
 

L’alimentation des vaches laitières, un maillon essentiel pour une filière plus durable

Une première phase d’étude a démontré que l’alimentation des vaches laitières était un maillon essentiel d’une filière plus durable. La production de soja et du tourteau de palmiste aussi appelé PKE (Palm Kernel Expeller) qui composent la ration de la vache laitière affichent des impacts environnementaux particulièrement élevés.

Devenu membre de la RTRS (Table Ronde pour le Soja Responsable) en 2014, le groupe Bel a franchi une nouvelle étape en 2015 en achetant des certificats RTRS pour compenser 100% des volumes de soja utilisés dans l’alimentation des vaches laitières de ses producteurs à travers l’Europe (France – Pays-Bas – Portugal – Slovaquie – Pologne), soit 44 500 tonnes. Pour donner plus de sens à son engagement, le groupe Bel soutient depuis 2014 un projet de terrain pour aider des producteurs de soja dans la région du Mato-Grosso au Brésil à accéder à la certification RTRS en adoptant des pratiques plus responsables.

A ce jour, 21 342 hectares de culture de soja ont été certifiés RTRS au Brésil (de plus, 15 125 hectares sont préservés dans un objectif de conservation) couvrant ainsi les volumes nécessaires pour le groupe Bel. 9 producteurs participent aujourd’hui au projet et 60 000 hectares de soja s’ajoutent à cette action en 2016.

Toujours avec le WWF France, Bel a engagé en 2015 une démarche identique concernant le tourteau de palmiste (ou PKE). Ce sous-produit de la production d’huile de palme est utilisé en tant que complément alimentaire pour le bétail. Le tourteau de palmiste vient compléter le fourrage dans certains pays où Bel s’approvisionne en lait pour alimenter ses sites de production locaux.

La production d’huile de palme a doublé au cours de la dernière décennie, la demande augmente et cette expansion se fait au détriment de la forêt tropicale. En partenariat avec le WWF, Bel a rejoint  en 2016 un nouveau programme situé à Bornéo en Malaisie. Le groupe accompagne aujourd’hui des petits producteurs locaux pour la certification RSPO (Table Ronde pour l’Huile de Palme Durable), aide à la valorisation des résidus de production de l’huile de palme comme le palm kernel expeller (PKE) et favorise ainsi la mise en place d’une filière PKE plus transparente sur place.

Depuis 2016, Bel couvre 100% des volumes de soja (certification RTRS) et de PKE (certification RSPO utilisés au niveau mondial pour produire le lait qui entre dans la composition des fromages Bel.
 

Renouveler le partenariat pour aller plus loin dans le développement durable de la production laitière

Après trois ans d’un partenariat réussi, le groupe Bel et le WWF France s’engagent à nouveau pour trois ans et décident d’aller plus loin dans le développement durable de la production laitière.

« De nouveaux programmes sont à l’étude en Europe pour privilégier une approche locale fondée sur trois axes de travail : substituer le soja d’importation dans l’alimentation des vaches laitières par de l’approvisionnement local lorsque cela est possible, accompagner les producteurs dans leurs pratiques en matière d’empreinte environnementale, élargir la période de mise au pâturage des vaches laitières dans les régions de tradition pastorale. Sur la base des programmes d’encouragement au pâturage menés aux Pays-Bas,  des projets pilotes pourraient être envisagés avec des producteurs volontaires dans les bassins laitiers les plus importants du Groupe ». explique Magali Sartre, Directrice de la RSE et des relations extérieures chez Bel.

« Notre partenariat avec le WWF et ses premiers résultats concrets démontrent la pertinence de notre engagement commun. Nous avons durant ces 3 ans travaillé à valoriser et soutenir la production de soja et de palme responsables. Nous avons démontré que nous pouvions agir à notre niveau pour faire évoluer les pratiques. Avec ce nouveau partenariat, nous allons encore renforcer nos engagements en faveur d’une filière laitière durable, et je suis convaincu que cet exemple entrainera de nombreux acteurs dans cette voie » a déclaré Antoine Fievet, Président – Directeur Général du groupe Bel.

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[Tribune] La transition énergétique mondiale est en marche, mais la plupart des décideurs ne le savent pas (encore)

Pascal Canfin, Directeur Général du WWF France<br />© F.StijepovicLa transition énergétique mondiale est en marche mais les faits et les données qui le démontrent sont encore trop peu connus des décideurs et du grand public. Le WWF a publié le 1er septembre à l’occasion du G20 qui se tient en Chine 15 données qui le prouvent même si le mouvement nécessite une accélération certaine.

L’émission par la France des premiers green bonds souverains, la ratification de l’Accord de Paris sur le climat par la Chine et les Etats-Unis et les prochaines ratifications qui ne manqueront d’être annoncées au cours des prochaines semaines sont autant de nouvelles devant contribuer à transformer le cadre de pensée de tous les décideurs.

Lorsque nous demandons à des ministres, à des chefs d’entreprise ou lors de conférences publiques à notre auditoire quelle part les énergies renouvelables ont représenté en 2015 dans la totalité des nouvelles capacités de production d’électricité installées dans le monde, la plupart des réponses se situent entre 5, 20 ou 50 % pour les plus audacieux. La réponse, selon l’agence internationale de l’énergie, est 90 % !

Ce chiffre était de 50 % en 2014 et 90 % en 2016 ! Il a fallu des décennies aux renouvelables pour conquérir les premiers 50 %, et 3 ans pour les seconds.
 

Les représentations des décideurs sont souvent en retard par rapport à la réalité

Voilà un bel exemple « d’ubérisation » d’une industrie entière. Mais si ce chiffre est quasiment inconnu des décideurs c’est parce que leurs représentations sont souvent en retard par rapport à la réalité. Ils regardent et pensent le monde avec les catégories d’hier et non plus celle d’aujourd’hui.

Le premier résultat tangible en matière climatique de cette révolution dans le domaine de l’électricité est que les émissions globales de CO2 provenant du secteur de l’énergie ont stagné pour la seconde année consécutive en 2015 malgré une croissance économique mondiale de 3%. Nous sommes donc sans doute en train de vivre les premiers éléments du découplage entre production de richesses économiques et émissions de CO2.
 

Bonne voie

Même si ce n’est que le tout début du chemin, nous sommes enfin sur la bonne voie. Et les bénéfices en terme d’emplois ne se font pas attendre. L’emploi dans les renouvelables a atteint 8,1 millions en 2015, soit un niveau record. Et lorsque nous accélèrerons la transition les bénéfices économiques et sociaux s’amplifieront.

Selon l’Organisation internationale du travail, qui regroupe les syndicats et  les entreprises, d’ici 2030, il y aura 60 millions d’emplois en plus dans un monde qui lutte vraiment contre le dérèglement climatique que dans un monde qui laisserait se propager le chaos en matière de climat.

Les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier doivent donc poursuivre la voie ouverte par l’Accord de Paris en décembre dernier. Car si cette transition est bien en marche il faut qu’elle accèlère sinon nous perdrons la course contre la montre contre le dérèglement climatique. Bonne élève, la Chine est devenue l’an dernier le leader mondial des renouvelables, comme elle l’est aussi par exemple dans les bus électriques. Sa consommation et sa production de charbon ont sans doute connu leur pic historique en 2014 et ne cessent de baisser depuis, plus de cinq ans avant la date qui était prévue.
 

La Chine est devenue le premier émetteur mondial d’obligations vertes

Ce virage se traduit aussi sur le plan financier. La Chine est devenue cette année le premier émetteur mondial « d’obligations vertes ». C’est une bonne nouvelle même si la promesse « verte » de ces titre financiers doit être mieux contrôlée et tracée pour éviter tout greenwashing. Confrontée à une crise environnementale majeure en matière de pollution de l’air et de l’eau notamment, la Chine peut  faire progresser son ambition de la « civilisation écologique », formellement inscrite dans son plan quinquennal.

Partout dans le monde nous menons la bataille culturelle pour que les représentations changent. Les preuves scientifiques sont incontestables, les technologies sont là, les mesures politiques à prendre sont connues, de plus en plus d’entreprises ont compris l’intérêt de s’engager pleinement dans cette transition. Nous pouvons réussir cet immense défi que l’humanité s’est lancé à elle-même. Et nous sommes même maintenant sur le bon chemin pour gagner la bataille. Alors accélérons.

Pascal Canfin, Directeur général du WWF France