Le WWF France et SAXOPRINT mobilisent le grand public sur la protection des océans !

 <br />© Brian J. Skerry / National Geographic Stock / WWFSAXOPRINT, l’imprimeur en ligne et initiateur du célèbre concours de publicité grande cause « Creative Awards by SAXOPRINT » réunira dès le 20 juillet prochain, les meilleures créations publicitaires de l’édition 2016 au sein de plusieurs expositions publiques itinérantes. Baptisé, le « Creative Awards Tour », ce road show itinérant a pour mission de sensibiliser le grand public à la cause des océans. La première exposition démarrera sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris à l’occasion de Paris Plage du 20 Juillet au 20 août.

Le Creative Awards Tour organisé avec le WWF France sensibilisera le plus grand nombre à la protection des océans.

Le grand public pourra découvrir dès juillet prochain les 30 à 40 meilleures créations publicitaires sur le thème de la protection des océans, réceptionnées pour le WWF France.

La campagne gagnante est celle du « bateau balle », grand prix du jury 2016 signée Pierre Digonnet et Jean-Philippe Barray.

« Un chalutier peut en 2 à 3 semaines nettoyer l’intégralité d’unezone de pêche sur les océans, la surconsommation et la surpêche font donc énormément de mal et tuent notre écosystème marin à petit feu, d’où la notion de balle dans le 2ème niveau de lecture de notre campagne. Nous avons faire réfléchir le plus grand nombre l’adoption d’une consommation alimentaire responsable en invitant le consommateur à s’intéresser à ce qu’il y a dans son assiette. En se préoccupant de la façon dont les poissons sont pêchés nous lutterons tous à notre manière pour la protection des océans » nous confient Pierre Digonnet et Jean-Philippe Barray.
 

Agenda du « Creative Awards Tour » :

Paris Plage

  • Exposition sur les grilles de l’Hôtel de Ville
  • 20 juillet au 20 août 2016

Viscom Paris

  • Exposition sur le salon professionnel de la communication visuelle et de l’industrie graphique
  • 6 septembre au 8 septembre 2016

Grand Pavois de la Rochelle

  • Exposition sur le salon nautique international
  • 28 septembre au 3 octobre 2016

E art sup Paris

  • exposition au sein du siège de l’école dès novembre 2016

Sup de pub Paris

  • exposition au sein du siège de l’école dès novembre 2016

Au travers de ces expositions publiques dont le premier opus commence sur Paris Plage, SAXOPRINT et le WWF France invitent le grand public à découvrir les meilleures créations de cette 2ème édition des « Creative Awards by SAXOPRINT » et le convient à s’impliquer dans la protection des océans en changeant ses habitudes de consommation et en respectant la protection de notre patrimoine maritime.

Bonne nouvelle : désormais c’est la brucellose que l’on va éradiquer, pas les bouquetins !

Révoltés par l’arrêté préfectoral qui avait ordonné l’abattage de tous les bouquetins du Bargy âgés de 5 ans et plus, l’ASPAS, One Voice et des accompagnateurs en montagne avaient saisi […]

Cet article Bonne nouvelle : désormais c’est la brucellose que l’on va éradiquer, pas les bouquetins ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.

Les pays qui exploitent le charbon nuisent à la santé de leurs voisins

Les 30 centrales en Europe avec le plus gros impacts sur la santé humaine<br />© WWFParce que la pollution atmosphérique liée au charbon et ses impacts sur la santé ne s’arrêtent pas aux frontières des pays qui l’exploitent, il est impératif que l’ensemble des pays de l’Union européenne renoncent à cette énergie polluante. C’est ce que confirme le rapport réalisé par le WWF, l’Alliance pour la santé et environnement (HEAL), le Réseau action climat Europe (CAN Europe) et Sandbag.
 
Pour la première fois, ce rapport étudie le déplacement des poussières de charbon émanant des centrales européennes (257 centrales sur 280 – Royaume-Uni inclus) et l’impact sur la santé de la pollution atmosphérique qu’elles entrainent. En 2013, leurs émissions étaient responsables de plus de 22 900 décès prématurés et de dizaines de milliers de problèmes de santé allant des maladies cardiaques aux bronchites. Au total, pour la même année, les coûts sanitaires se sont élevés à plus de 62,3 milliards d’euros.
 
Les pays de l’Union européenne dont les centrales à charbon ont le plus de répercussions néfastes à l’étranger sont la Pologne (4 690 décès prématurés au-delà de ses frontières), l’Allemagne (2 490), la Roumanie (1 660), la Bulgarie (1 390) et le Royaume-Uni (1 350).
 
Les pays les plus impactés par la pollution issue des centrales présentes sur leur sol ou des centrales de leurs voisins européens sont l’Allemagne (3 630 décès prématurés), l’Italie (1 610), la France (1 380), la Grèce (1 050) et la Hongrie (700).
                             
 « Ce rapport dénonce les coûts sanitaires élevés qui vont de pair avec notre dépendance au charbon et réfute ainsi le mythe selon lequel le charbon est une source d’énergie bon marché. Aucun pays ne pourra résoudre seul le problème de la pollution atmosphérique liée à la production d’énergie. C’est pourquoi nous espérons que les pays de l’UE garderont ces informations en tête et agiront collectivement pour améliorer la qualité de l’air. »
Anne Stauffer, directeur adjoint de l’Alliance Santé et Environnement (HEAL)
 
« Le rapport démontre que la sortie du charbon doit être un objectif partagé à tous les pays de l’UE. Les ravages causés par le charbon sur le climat et sur la santé de tous les européens montrent bien que les pays de l’UE ont un intérêt à travailler ensemble pour sortir au plus vite de cette énergie polluante. »
Imke Lübbeke, responsable Climat et Energie du bureau des politiques européennes du WWF
 
« Près de 10 milliards d’euros d’argent public viennent encore, chaque année, financer l’industrie du charbon. Comment justifier que le contribuable soutienne cette industrie qui à la fois pollue l’environnement et contribue aux décès de plusieurs milliers d’Européens ? »
Pascal Canfin, directeur général du WWF France
 
« Le rapport révèle que chaque fermeture de centrale à charbon se traduit par des bénéfices considérables à la fois pour la santé et le climat et ce, bien au-delà des frontières nationales. Avec la signature de l’Accord de Paris, les chefs d’Etats de l’UE ont d’autant plus le devoir d’accroître leurs efforts afin de fermer toutes les centrales à charbon et de se tourner rapidement vers 100% d’énergies renouvelables. »
Wendel Trio, Directeur du Réseau action climat

Goupil n°126 – Juillet 2016

Retrouvez toute l’actualité de l’ASPAS dans Goupil, le magasine trimestriel réservé aux adhérents de l’association. Au sommaire du numéro 126 : Dossier : Quand écologie rime avec économie, Témoignez pour les « nuisibles », […]

Cet article Goupil n°126 – Juillet 2016 est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.

Interdiction du chalutage profond au-delà de 800 mètres

Le chalutage en eau profonde détruit les habitats etle patrimoine marin.<br />© Brian J. Skerry / National Geographic Stock / WWF

Sept ans après les débats houleux sur la pêche profonde au Grenelle de la Mer et quatre ans après que la Commission européenne a mis une proposition de règlement sur la table, un accord sur le règlement européen encadrant la pêche profonde a enfin été trouvé aujourd’hui entre le Conseil, le Parlement européen et la Commission. Il interdit notamment le chalutage profond au-delà de 800 mètres de profondeur. 

Cette interdiction, que les ONG auraient préférée à 600 mètres, est une avancée majeure pour la sauvegarde des mers européennes.  Seule ombre au tableau, le champ d’application du règlement a été restreint sous la pression de l’Espagne en excluant la plupart des eaux internationales … où pêchent les navires espagnols.
 

« Cette victoire a été possible grâce à une très forte mobilisation de l’opinion publique française. Cette mobilisation a permis de rendre visible ce qui se passe dans les profondeurs : personne ne pourrait défendre un tel massacre s’il avait lieu en surface à la vue de tous. Les acteurs économiques ont été les premiers à réagir : Carrefour, Casino, Auchan et surtout Intermarché, propriétaire de la première flotte française de pêche fraîche, qui a annoncé en janvier 2014 arrêter le chalutage au-delà de 800 mètres et, en mars 2016, arrêter toute pêche profonde d’ici 2025. Côté gouvernement, il aura fallu trois ans pour obtenir, en  novembre dernier, le revirement de position de la France : après avoir bloqué les négociations européennes, la France a, sous l’impulsion de Ségolène Royal, soutenu l’interdiction du chalutage à 800m ce qui a été décisif. Ce combat montre la force d’une opinion publique mobilisée pour faire changer les acteurs économiques et politiques » réagit Pascal Canfin, directeur général du WWF France.

« En France, cette bataille a été marquée pendant longtemps par l’opacité sur les données scientifiques et économiques. La publication des données de l’Ifremer, réclamée depuis 2009 et obtenue en 2014, a permis d’objectiver le débat en montrant qu’un seul navire serait concerné par une interdiction à 800 mètres et en soulignant  l’importance de l’impact du chalutage de fond sur des espèces menacées d’extinction. Les décisions prises par les grands acteurs économiques français ont permis au gouvernement d’avancer. C’est aussi en faisant toute la lumière sur la réalité du marché des centrales à charbon dans le monde, que les ONG ont obtenu la fin des soutiens de la France aux exportations. On gagne toujours à mettre sur la table l’ensemble des données. Si certains acteurs le craignent, les ONG le réclament » souligne Isabelle Autissier, présidente du WWF France.