L'UE s'engage à mettre fin au trafic d'espèces sauvages 
mais des mesures essentielles manquent à l'appel

L'an dernier, 30 000 éléphants ont été braconnés<br />© Martin Harvey / WWFRéunis à Bruxelles hier, les ministres de l’environnement des pays de l’Union européenne ont approuvé le plan d’action européen de lutte contre le trafic d’espèces sauvages, adopté par la Commission européenne en février.

Celui-ci vise à renforcer leurs efforts de lutte contre le braconnage et le commerce illégal des espèces sauvages dans le monde. Malheureusement, il fait l’impasse sur plusieurs engagements essentiels sans lesquels son succès pourrait être compromis.

Le WWF, qui a chaleureusement accueilli ce plan, espérait effectivement que les ministres le soutiendraient davantage en adoptant des engagements concrets en termes de financements supplémentaires, d’amendements des législations nationales et de suivi.

Le plan d’action de l’UE implique notamment que les États reconnaissent le commerce illégal des espèces sauvages comme un « crime grave » d’un point de vue légal, et qu’ils revoient leur législation nationale sur le blanchiment d’argent. Ces points importants doivent être  pris en compte par tous les Etats membres pour que cette forme de trafic organisé soit passible d’une peine minimale d’au moins quatre ans d’emprisonnement.
 
« Les sanctions dérisoires infligées en cas de commerce illégal d’espèces sauvages expliquent pourquoi celui-ci est devenu l’une des activités criminelles transnationales les plus répandues dans le monde. Renforcer les sanctions, lutter contre la corruption et veiller à ce que la criminalité liée aux espèces sauvages  soit une priorité aux niveaux national et européen sont d’une importance primordiale pour dissuader les criminels. » Sally Nicholson, Responsable des Politiques de Développement et Finance pour le bureau des Politiques européennes du WWF.

Alors que 30 000 éléphants et 1 338 rhinocéros ont été braconnés en Afrique l’an dernier, l’UE en tant que région source, zone de transit et de marché final a un vrai rôle à jouer pour mettre fin à ce fléau qui sévit en Europe et dans le monde.

Dans ce cadre, le WWF salue également la reconnaissance du rôle des communautés locales et de la société civile dans la conservation des espèces sauvages, et de leurs implications nécessaires.

A quelques mois de la Conférence des Parties de la Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) qui se déroulera du 24 septembre au 5 octobre 2016 à Johannesburg, les États membres de l’UE doivent maintenant veiller à la mise en œuvre du plan d’action et rendre compte, notamment, des progrès réalisés d’ici la fin de l’année 2016.

 

Paris remporte le titre de capitale mondiale Earth Hour 2016 !

Pascal Canfin, directeur général du WWF France, Anne Hidalgo, maire de Paris et Célia Blauel,adjointe à la Maire de Paris en charge de l'environnement, lors de la remise du prix de la capitale française du Earth Hour City Challenge<br />© Margot L'Hermite / WWFChaque année, l’initiative Earth Hour City Challenge du WWF récompense la ville qui, par son approche et sa vision, représente un modèle en matière de lutte contre le changement climatique. Paris remporte cette année la compétition grâce à sa vision ambitieuse et une capacité certaine à intégrer et entraîner dans son sillage entreprises, société civile et les autres villes dans sa politique de durabilité.

Paris a su démontrer son leadership, que ce soit par son implication et ses capacités d’organisation de la COP21, mais aussi et surtout à travers sa volonté de collaborer, de partager ses exigences et sa connaissance avec les villes du monde entier.

Sur le terrain, Paris a présenté une vision globale, basée sur le long terme et a, en outre, intégré un processus de révision régulière afin de s’assurer d’une démarche de lutte contre le changement climatique prenant compte des besoins actuels et futurs des citoyens. Avec l’aide de l’Agence Parisienne du Climat, les véhicules propres pour une meilleure gestion des derniers kilomètres en matière de livraison, l’extension des transports en commun et le développement de centres de production de biogaz pour la conversion des déchets en carburant, Paris a développé un modèle innovant et robuste, facilement adaptable à d’autres collectivités.

« A l’heure où le monde travaille à la transformation de l’Accord de Paris en actions concrètes, la capitale mondiale Earth Hour City Challenge doit montrer l’exemple et inspirer les villes dans le monde entier, » explique Marco Lambertini, directeur général du WWF International. « Par la désignation de Paris, nous récompensons son engagement et sa résolution à inspirer les villes du monde entier en matière de lutte contre le changement climatique, de réduction d’émissions ou de politique de soutenabilité urbaine ».

« Sélectionnée parmi les 18 villes finalistes du challenge, la candidature de Paris a séduit le jury par sa politique très volontariste, innovante et participative. Nous sommes ainsi très heureux de désigner la ville de Paris, hôte de la COP21, « capitale mondiale Earth Hour 2016». C’est une récompense pour l’impulsion internationale donnée par Anne Hidalgo et ses équipes. C’est aussi une reconnaissance de la place nouvelle prise par Paris parmi les villes leaders en matière environnementale » ajoute Pascal Canfin, directeur général du WWF France.

« Je suis particulièrement heureuse et honorée de voir Paris et l’ensemble des Parisiens récompensés par le prix prestigieux du Earth Hour City Challenge, décerné par le WWF. A l’heure où Paris continue à poser des actes concrets pour lutter contre la pollution de l’air, cette reconnaissance nous encourage à aller toujours plus loin dans l’intérêt de la santé publique et l’environnement. Les villes ont toujours été à l’avant-garde du changement. Elles ont toujours inauguré les progrès à venir. Elles ont toujours pressenti, préfiguré, et en un sens précédé l’avenir. C’est ce qui fait d’elles aujourd’hui des acteurs décisifs de la transition écologique mondiale et Paris est au rendez-vous des défis du XXIe siècle.  Au-delà de la contribution des experts, ce sont en effet les citoyens qui sauveront le Climat : ils le sauveront depuis le territoire où ils vivent et dans leur cadre de leur culture singulière. À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l’inculture qui détruit à la fois l’inné et l’acquis de l’humanité. Avec les villes-mondes et notamment au sein du Cities 40 (C40), Paris continuera à s’investir pour favoriser, permettre et organiser les échanges entre les territoires, les ONG, les entreprises et les associations au cours des prochains mois » partage Anne Hidalgo, Maire de Paris. 

Cette année, pas moins de 125 villes représentant 21 pays ont participé à Earth Hour City Challenge 2016. Evaluant leur niveau d’ambition et d’innovation en matière de lutte contre le changement climatique, le jury d’Earth Hour City Challenge a par ailleurs remis des mentions spéciales à Boulder (Etats-Unis), Umeå (Suède), Rajkot (Inde), Thswane (Afrique du Sud), Jakarta (Indonésie), Quito (Equateur) ou Belo Horizonte (Brésil).

Paris rejoint ainsi Vancouver, Cape Town et Séoul dans le rang des gagnants du Earth Hour City Challenge au niveau mondial. Chacune de ces villes ont démontré leur incroyable leadership en matière de développement de solutions destinées à la lutte contre le changement climatique et la réduction de l’empreinte carbone de nos modes de vie urbains

« Membre de l’ICLEI, Paris est un acteur précurseur au niveau mondial en matière de soutenabilité. Basée sur le long terme, sa vision holistique et ambitieuse, soutenue par des actions concrètes et des objectifs clairs en matière de lutte contre le changement climatique met la barre très haut pour le prochain Earth Hour City Challenge. Paris a démontré son engagement à inspirer, à collaborer et à partager son savoir avec les villes du monde entier, tirant les ambitions vers une nouvelle dimension en accueillant la COP21 l’an dernier,«  conclut Gino Van Begin, secrétaire général de l’ICLEI (International Council for Local Environmental Initiatives), partenaire du WWF fournissant notamment la plateforme de reporting de l’initiative : le carbonn Climate Registry.

Le WWF félicite le groupe Michelin pour sa nouvelle politique de développement durable zéro déforestation

Forêts de Sumatra<br />© WWF-Indonesia/Mubariq Ahmad

Premier acheteur mondial de caoutchouc naturel, le groupe Michelin vient d’adopter une nouvelle politique de développement durable zéro déforestation. Réaction de Jean Bakouma, responsable du programme Forêts au WWF France :
 
« Le WWF félicite Michelin pour l’impulsion qu’il donne au marché à travers l’adoption de sa politique mondiale pour du caoutchouc naturel durable. Développée en partenariat avec le WWF France,  cette politique sera à même de renforcer, dès sa mise en œuvre, la lutte contre l’une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est. La région est en effet le premier fournisseur de caoutchouc naturel dans le monde. Au cours des dernières années, le caoutchouc a été l’un des principaux facteurs de déforestation sur cette région du monde, notamment depuis l’envolée des prix mondiaux en 2011.

C’est pourquoi le WWF et Michelin ont pris cette menace à cœur et débuté en 2015 une collaboration visant à transformer le marché  mondial de la production de caoutchouc naturel vers des pratiques plus soutenables.

La politique de Michelin met ainsi l’accent sur son engagement zéro déforestation, la défense des droits de l’Homme et la garantie de bonnes conditions de travail, la transparence de sa chaîne d’approvisionnement, le développement agricole de la communauté et l’efficience de ses pneus. La société a commencé un travail visant à tracer la totalité de sa chaîne d’approvisionnement. Le groupe a par ailleurs demandé à l’ensemble de ses fournisseurs de caoutchouc naturel de se conformer à sa nouvelle politique.

Une première étape importante pour rendre la production de caoutchouc naturel soutenable consiste par ailleurs au développement de plantations gérées de façon responsable sur des terres dégradées, et ce avec le plein consentement des communautés locales titulaires d’un droit de propriété, au lieu de saisir des terres et de déboiser des forêts naturelles de haute valeur.

Le WWF appelle ainsi les grands utilisateurs mondiaux de caoutchouc naturel, les fabricants de pneus, les constructeurs automobiles et les opérateurs de flottes de véhicules à se joindre à l’effort et à s’approvisionner en caoutchouc naturel et en pneus issus d’une production éthique ayant adopté une politique zéro déforestation. »

On y est presque : J-5 avant le Pandathlon !

Les © Shérif Scouri / WWF » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />Plus qu’une petite semaine à attendre avant de pouvoir se rendre au rendez-vous annuel tant attendu du WWF qui se déroulera les 25 et 26 juin à St Gervais (Mont-Blanc, Haute-Savoie).

La randonnée écologique du Pandathlon est un événement unique en France, permettant d’allier sport et protection de l’environnement dans le but de collecter des fonds pour financer des projets écologiques novateurs et ambitieux en faveur de la préservation d’un haut lieu de biodiversité.

Dans le cadre de cette randonnée éco-conçue, plus d’une centaine d’équipes inscrites pourront bientôt emprunter l’un des deux parcours proposés pour cette 7ème édition : 17 km sur 1770 m de dénivelé positif ou 21.5 km sur 2144 m de dénivelé positif.

Et toutes les conditions semblent réunies pour garantir le succès de cette 4ème édition du Pandathlon sur le site de Saint-Gervais, qui marque la concrétisation de la réhabilitation du Mont-Lachat.

Auparavant dénaturé par des bâtiments militaires vétustes, le site du Mont-Lachat a été, grâce à la mobilisation des participants des années précédentes, totalement réhabilité et laisse désormais place à un paysage naturel et verdoyant :

« Le Pandathlon a permis à la Commune de Saint-Gervais et à ses partenaires de nettoyer le Col du Mont Lachat des stigmates du XXe siècle laissés par l’activité militaro-industrielle afin de transmettre aux générations futures un patrimoine naturel aussi riche et diversifié que celui qui était présent avant que l’homme ne s’y installe. Réhabilité et renaturé, le Col du Mont Lachat porte désormais fièrement son statut d’espace naturel sensible au cœur du site classé du Mont-Blanc », ajoute Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais.

Anne-Sophie Doucet et Jeremy Poncet (27 et 28 ans), tous les deux membres de l’équipe grenobloise des Pandas Givrés dont la collecte s’élève à 2 685€, soit 3 fois le montant pré-requis, sont dans les starting blocks : « Le Pandathlon c’est une bonne action et aussi le défi sportif de se surpasser pour la planète. C’est un concept qui nous a plus tout de suite.

Pour la collecte on a été agréablement surpris : on ne pensait pas que les gens adhéreraient aussi facilement et seraient aussi généreux ! On s’est bougé à fond pour récolter autant de fonds que possible, alors maintenant y’a plus qu’à prouver qu’on a de bonnes jambes !« 

Nous vous annoncions par ailleurs la participation de deux équipes issues du comité Paris 2024 ainsi que la présence d’athlètes olympiques.

Quatre olympiennes soit deux athlètes de haut niveau pour chaque équipe ont effectivement pris part à l’aventure du Pandathlon : la skieuse alpine Florence Masnada, double médaillée de Bronze Olympique,  Ophélie David, championne du monde (2007) de ski cross, ainsi que Julie Pomagalski, snowboardeuse et championne du monde (2009) et enfin Nathalie Bouvier, skieuse alpine et vice-championne du monde descente (1991).

« Participer à ce Pandathon avec l’équipe de Paris2024 est une évidence pour moi. La protection de la nature et des animaux est une valeur essentielle et vitale que j’essaie de défendre au quotidien. Notre planète souffre et pour les générations futures il faut agir maintenant et montrer l’exemple. L’association de Paris 2024 et le WWF est un message fort » explique Florence Masnada.

« Participer au Pandathlon est l’occasion de se réunir lors d’un bel événement dans un cadre superbe pour porter haut ( 2000m!) les couleurs de Paris 2024. C’est aussi un symbole puisque toute la famille du sport sera unie pour les Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris mais également réunie autour de la noble cause que représente la protection de l’environnement ! C’est donc avec un plaisir évident que j’ai pris part au Pandathlon aux côtés du WWF » partage en outre Ophélie David.

Ce défi solidaire promet donc d’être une expérience exceptionnelle pour le plus grand bonheur des équipes organisatrices du WWF!

 

[Tribune] La réforme du marché européen du carbone ne respecte pas l'accord de Paris sur le climat

Usine pétrochimique au Royaume-Uni<br />©  Global Warming Images / WWFLes États se sont engagés à Paris en décembre dernier à atteindre une économie neutre en carbone dans la deuxième moitié du siècle. Ce qui signifie pour les pays riches, selon les projections de scientifiques du GIEC, une neutralité carbone dans la décennie 2050-2060.

Pour atteindre cet objectif commun, les Etats restent libres de choisir comment procéder. Certains comme l’Inde ont choisi d’augmenter les taxes sur le charbon. D’autres de subventionner les énergies renouvelables, ou d’imposer des normes aux appareils électriques gros consommateurs d’énergie.

Parmi ces instruments, la mise en place d’un prix du carbone est un élément important. Alors qu’il y a 10 ans, l’Europe était la seule région du monde à créer un système de quotas d’émissions pour son industrie, la Chine a annoncé en 2015 la création du plus gros marché carbone de la planète.

Cela devrait permettre, en 2020, d’atteindre 25% des émissions mondiales couvertes par un système de prix du carbone, contre environ 12% aujourd’hui.

Mais presque partout, et notamment en Europe, le prix du carbone se situe en dessous de 10€ par tonne de CO2 émis. Il y a bien quelques exceptions. En Suède, pays qui a mis en place une vraie réforme fiscale écologique, le prix du CO2 dépasse les 100€ par tonne de CO2..sans que cela n’affecte n’ai la qualité de vie, ni le pouvoir d’achat, ni la compétitivité des entreprises bien au contraire !

En France, la Contribution Climat Energie dépasse désormais les 22€ la tonne, mais ne concerne que les ménages et les PME. Nous sommes donc, en France, dans la situation paradoxale où les grands groupes parmi les plus gros pollueurs paient leur carbone moins chers que les ménages et les PME, car les premiers sont couverts par le marché à mois de 10 euros la tonne, quand les seconds sont couvert par la Contribution climat énergie, pour faire simple la taxe carbone, à 22 euros !

Le dysfonctionnement du marché du carbone est une évidence. A quelques euros par tonne de CO2, le charbon, très polluant, reste plus compétitif que le gaz. Résultat, en Allemagne comme en Pologne, les centrales à charbon tournent à plein régime, tandis que le gaz fonctionne au ralenti.

Au rythme actuel de nos émissions, tout indique que l’UE, qui fut un temps le champion de la lutte contre le dérèglement climatique, ne sera pas au rendez-vous des objectifs qu’elle a pourtant validé à Paris.

La réforme du marché européen du carbone étant justement en cours de négociation entre les Etats et le Parlement européen on pourrait s’attendre à ce qu’elle permette justement de réparer les défauts initiaux et alignent cet outil sur les objectifs de l’accord de Paris. Or, ce n’est pas le cas.

En l’état actuel du texte, les émissions totales de CO2 autorisées par la réforme du marché sont de 2 milliards de tonnes supérieures à la cible minimum que l’UE doit atteindre en 2050 soit moins 80 % d’émissions par rapport à 1990.

Nous sommes très loin d’être en phase avec l’accord de Paris.

Il est donc vital et urgent de corriger le tir. C’est le sens de la proposition de corridor prix carbone que nous avons fait la semaine dernière avec Gérard Mestrallet dans le cadre d’une mission que nous a confiée sur ce sujet la ministre de l’environnement Segolène Royal1

L’idée est simple et robuste. Il s’agit simplement de mettre en vente les quotas d’émission à un prix minimum, et d’en garder quelques-uns en stock pour les revendre si les prix flambe. La Californie, qui a appris des échecs européens, a déjà introduit ce système.

Le Royaume-Uni a lui aussi introduit un prix plancher du CO2 dans la production d’électricité pour en finir avec le charbon. Lors de la conférence environnementale au printemps, François Hollande a indiqué que la France lui emboiterait le pas sur le secteur de l’électricité.

Ce prix plancher, soutenu par une grande partie des acteurs de l’énergie et notamment tous les acteurs des renouvelables, garantit aux industriels la visibilité dont ils ont besoin pour investir dans des technologies décarbonées.

En effet, comment peut on prendre une décision d’investissement qui a durée de vie de 40 ou 50 ans sur la base d’un prix de marché qui évolue tous les jours ! Il faut certes de la souplesse mais aussi un signal prix clair. Couplé à une baisse du nombre de quotas de CO2 autorisée et à une réduction du nombre de quotas alloués gratuitement, ce sytème permettrait de donner un coup de fouet aux investissements verts.

Les Etats se prononcent sur le projet de la commission européenne le 20 juin et les parlementaires européens déposent leurs amendements le 26 juin.

Nous saurons donc dans quelques jours si l’Europe est au rendez vous du climat ou si  le leadership climatique est passé en Chine et en Californie !

Par Pascal Canfin et Alain Grandjean,

1Nous avions proposé pour la première fois cette idée dans le rapport que nous avons remis au président de la République en juin 2015