Economie d'énergie, gestion des déchets, alimentation, transport… je vote pour la ville la plus ambitieuse !

Votez dès maintenant pour votre ville coup de coeur<br />© We Love Cities / WWF

Du 26 avril au 22 juin, dans le cadre de sa campagne We Love Cities, le WWF appelle les citoyens du monde entier à voter pour la ville qui, selon eux, est la plus exemplaire en matière de lutte contre le changement climatique. Pendant huit semaines, sur les réseaux sociaux, ils auront ainsi l’opportunité de soutenir les actions menées par les 46 villes en compétition en matière d’économie d’énergie, de gestion des déchets, d’alimentation, de transport et de bâtiment durable.

Les villes du monde représentent près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre et accueillent la moitié de l’humanité. Elles doivent donc avancer concrètement sur le terrain pour proposer un avenir plus durable à leurs habitants. L’objectif de la campagne We Love Cities consiste à encourager ces acteurs locaux à mettre en place des actions ambitieuses en valorisant les initiatives existantes et en mettant les citoyens au cœur de cette démarche. 

Pendant les huit prochaines semaines, tout citoyen vivant en ville ou à la campagne pourra ainsi voter pour sa ville coup de cœur sur welovecities.org, poster photos et vidéos pour l’illustrer sur Instagram , Facebook et Twitter #WeLoveCities mais également encourager sa ville en lui soumettant de nouvelles idées à mettre en place.

« L’importance de l’implication des usagers dans la ville est évidente pour toute collectivité prenant sérieusement en main son développement durable. Sans le soutien de leurs habitants, les villes ne peuvent mener d’actions climatiques ambitieuses. Alors qu’aujourd’hui les citoyens sont de plus en plus connectés et veulent trouver des solutions pour améliorer leur quotidien et protéger les lieux où ils vivent, la campagne We Love Cities permet, via les réseaux sociaux, de les mettre en relation avec leurs élus locaux. Objectif : travailler ensemble pour penser et construire des villes résilientes au changement climatique. » Barbara Evaeus, responsable de la campagne We Love Cities.

 

« Le travail à l’échelle du quartier que nous menons dans le cadre de l’initiative Réinventer les villes nous permet d’observer que les usagers ne manquent pas d’idées. Les citadins ont plein de « trucs et astuces » pour se déplacer autrement, réduire les consommations électriques de leur logement et donc leur facture énergétique, moins gaspiller en utilisant par exemple leurs déchets par le compostage, ou encore manger mieux et soutenir l’agriculture durable de proximité.  La campagne We Love Cities permet à tout le monde, depuis son lieu de travail ou son canapé, de donner ses idées et de voter pour la collectivité qui lui semble la plus engagée pour le climat. C’est maintenant aux citoyens de donner leur avis ! » Canddie Magdelenat, chargée de programme villes durables.

 
We Love Cities : 46 villes en compétition
 
Brésil: Belo Horizonte, Recife, Rio de Janeiro
Canada: Edmonton, Saanich, Vancouver
Chine: Shenzhen
Colombie: Bogotá, Cali, Monteria
Equateur: Quito
Finlande : Lappeenranta
France : Bordeaux, Paris, Toulouse
Inde : Coimbatore, Pune, Rajkot
Indonesie : Balikpapan, Bogor, Jakarta
Malaisie : Melaka, Penang Island, Petaling Jaya
Pérou: Miraflores, San Isidro
Philippines: Makati, San Carlos, Santa Rosa
Rwanda: Musanze, Nyagatare, Nyarugenge
Singapour: Singapour
Espagne : Murcia, Palma de Mallorca
Afrique du Sud : Cape Town, Tshwane
Suède: Eskilstuna, Lund, Umeå
Thaïlande: Chiangrai, Thungsong
USA: Boulder, Burlington, Evanston
Vietnam: Hué
 

4e Conférence environnementale

Trois jours après la signature de l’accord sur le climat à New York, par 175 pays, la quatrième et dernière conférence environnementale du quinquennat s’ouvre à l’Elysée, lundi 25 avril, pour deux jours, dans un contexte de fortes interrogations : un simple moment de communication ou un vrai temps de travail et d’engagement ?

171 pays signent l'Accord de Paris : ce record ira-t-il au-delà du symbole ?

Signature de l'Accord de Paris par le le Président français François Hollande<br />© UNAujourd’hui, plus de 171 pays se sont réunis au siège des Nations unies à New York pour signer l’accord sur le climat adopté à la COP21. Ils ont ainsi acté leur volonté de maintenir le réchauffement climatique en-dessous du seuil critique de 1,5° C.
Il est fondamental que les pays restent concentrés sur cet objectif et revoient à la hausse leurs efforts à domicile pour l’atteindre. Chaque pays signataire doit maintenant ratifier au plus vite l’Accord de Paris et le traduire par des actions concrètes.

Selon Samantha Smith, directrice de l’Initiative globale énergie climat du WWF, « Les gouvernements ont annoncé ensemble vouloir agir vite afin de mettre en œuvre l’Accord de Paris : c’est une bonne chose mais c’est loin d’être suffisant. Nous avons maintenant besoin d’une action immédiate, amplifiée et collaborative pour le climat en ce qui concerne les énergies renouvelables, les forêts et les financements afin d’éviter les pires impacts du changement climatique. »

Selon Pascal Canfin, directeur général du WWF France, « L’Accord de Paris est signé par 171 pays : c’est un record symbolique mais ce n’est qu’un symbole. Les engagements pris à Paris nous conduisent vers un réchauffement de 3°C. La volonté de François Hollande d’aller plus vite et plus loin est donc une bonne chose mais encore faut-il qu’elle se traduise dans les faits. Il en va de même pour l’Union européenne qui doit au plus vite ratifier l’Accord de Paris si elle ne veut pas perdre son leadership. Nous sommes optimistes mais resterons vigilants ! »

Si la signature de l’Accord de Paris par 171 des 195 pays est historique, les records de température et des impacts du changement climatique le sont eux-aussi. Mars 2016 a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré depuis un siècle, l’Afrique australe et orientale connaît la plus grave sécheresse depuis un siècle également, 93% de la Grande barrière de corail souffre du pire épisode de blanchissement de coraux, la calotte glaciaire du Groenland fond à une vitesse dramatique en ce début de saison, etc.

L’Accord de Paris restera ouvert à la signature pendant un an, jusqu’au 21 avril 2017.  Il ne rentrera en vigueur qu’après avoir été ratifié par 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Signature officielle de l'Accord de Paris : la France sur le devant de la scène

A la suite de la COP21, les états signent ce vendredi 22 avril l'Accord de Paris<br />© WWF

Ce vendredi 22 avril, 160 pays se réunissent au siège des Nations unies à New York pour signer l’accord sur le climat adopté à la COP21 en décembre. Au-delà de la symbolique, cette signature doit marquer la volonté des décideurs à tenir leurs engagements pour maintenir le réchauffement climatique en-dessous du seuil critique de 1,5° C

Chaque pays signataire s’engagera donc à ratifier l’Accord de Paris et à le traduire au plus vite par des actions concrètes impliquant notamment de sortir des énergies fossiles, d’investir dans les énergies renouvelables et de protéger les forêts.

Selon Samantha Smith, directrice de l’Initiative globale énergie climat du WWF, « Nous n’avons pas de temps à perdre. Il faut faire plus et de toute urgence si nous voulons avoir une chance de rester en-dessous de 1,5°C. La planète vient de vivre les 11 mois les plus chauds de son existence. Le danger est réel pour les écosystèmes et les populations vulnérables partout dans le monde. »

La France, qui assure la présidence de la COP21 et prépare sa dernière conférence environnementale du quinquennat, doit à la fois faire preuve de leadership et montrer l’exemple en matière de transition énergétique.

Le WWF appelle donc la France à encourager les pays à aller plus vite et au-delà de l’Accord de Paris.

Selon Pascal Canfin, directeur général du WWF France, « Il faut faire vivre la promesse de François Hollande qui, lors de son discours, a promis de fédérer les pays qui voudraient aller au-delà de leurs engagements annoncés. Sinon, rien ne changera avant 2025. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni qui représentent à eux trois environ la moitié des émissions de l’Europe pourraient se regrouper avec les pays Scandinaves pour revoir à la hausse leurs engagements. »

A domicile, la France dispose de plusieurs leviers d’actions pour être prise au sérieux vis-à-vis de ses engagements :

  • être le 1er pays à émettre des obligations vertes pour financer sa transition énergétique : après le succès de la COP21, la France pourrait ainsi confirmer son avance en matière de finance verte et mener la stratégie de « décarbonation » ;
  • arrêter immédiatement l’exploration d’hydrocarbures en France : cette priorité, soutenue par Ségolène Royal, ministre en charge de l’écologie, doit être gravée dans le marbre pour empêcher tout octroi de permis ou prolongation de permis d’exploration d’hydrocarbures sur le territoire français métropolitain et ultra-marin ainsi que dans les eaux françaises ;
  • reconnaitre que le projet actuel de l’aéroport Notre-Dame des Landes est surdimensionné et donc caduc : pour faire preuve de cohérence, la France ne peut pas promouvoir la lutte contre le dérèglement climatique dans le monde et construire un nouvel aéroport international.