Le WWF appelle les étudiants à relever les défis du changement climatique à travers le challenge #CaféPanda

Le challenge #CaféPanda sur cafepanda.fr <br />© Dotkikr / WWF FranceBe part of the climate Revolution ! Le top départ est lancé. A moins de 2 mois de la COP21, le WWF offre aux étudiants la possibilité de faire entendre leur voix et ouvre le challenge #CaféPanda.

Bataille de tweets, conférences en live, engagement terrain… nombreuses sont les actions qui permettront aux écoles de s’affronter pour défendre une même cause et prendre part à la lutte contre le dérèglement climatique sur la plateforme du cafepanda.fr, développée par le WWF France et Dotkikr.

Dès aujourd’hui, il appartient à chaque école et à chaque université de défendre ses couleurs. Elle pourra ainsi défier les autres campus et prendre part à  la Panda-révolution dès le 26 octobre.

L’objectif du dispositif : mobiliser et impliquer les jeunes sur la question du changement climatique, leur rappeler que dès maintenant ils peuvent concrètement faire bouger les lignes sur leurs campus ou dans leurs engagements pour demain !

Plusieurs écoles et universités ont d’ores et déjà répondu présentes. Parmi elles : Audencia, Sciences Po Paris, l’ESC Clermont, ENTPE, Grenoble Ecole de Management, Sciences Po Aix, Paris School of Business, HEC, l’IESEG, l’Université de Marne la Vallée, l’ISE…

Pourquoi ce nom ?

Tout simplement car beaucoup de décisions sont prises autour d’un café. Un café, c’est bien souvent l’occasion de se retrouver pour échanger et débattre. Il réveille les esprits, est le témoin de grandes discussions. Il s’agit ici également du café où l’on passe à l’action !

Développé en 2011 par le WWF France, les Café Panda sont tout d’abord des conférences organisées au sein des écoles et universités dans un format « café philo » afin de mobiliser les étudiants. Véritable point de départ du challenge, les conférences « Café Panda » ont tout naturellement donné leur nom à l’ensemble du dispositif.

Les 5 étapes de la Panda-révolution

  1. Inscription de son école supérieure ou son université au challenge sur la plateforme cafepanda.fr ou via l’adresse cafepanda@wwf.fr
  2. Co-organisation de conférences Café Panda par le WWF et les étudiants
  3. Contribution des étudiants à un « Livret d’engagement pour le Climat »
  4. Challenge Café Panda : lancement du concours inter-étudiants le 26 octobre 2015, chaque campus s’affronte pour soutenir la révolution climatique
  5. Rassemblements citoyens pour le climat :
  • Les 28 et 29 novembre lors de la Marche Mondiale pour le Climat
  • Le 12 décembre lors du Rassemblement citoyen pour la justice climatique

Toutes ces actions permettront aux étudiants de gagner des points ! A l’issue du challenge, les 3 meilleurs campus seront récompensés lors d’une cérémonie de remise de prix qui se tiendra le 19 mars 2016 à l’occasion d’Earth Hour.

La Panda-révolution est en marche et le WWF invite toutes les écoles supérieures et les universités à la rejoindre !

#CaféPanda
 

Assemblée générale des Nations Unies – annonces sur le climat et adoption de l'Agenda 2030 pour le développement durable

Assemblée générale des Nations Unies, New-York (2012)<br />© Pierre Cannet / WWF France

Réaction du WWF suite aux annonces sur le climat de François Hollande

 

A sa sortie du déjeuner qui a réuni une trentaine de chefs d’État autour du climat, François Hollande a insisté sur le besoin de parvenir à Paris à un accord « qui engage » et qui prévoit, tous les cinq ans, d’évaluer et de mesurer ce qui a été fait, ou pas, pour tenir la limite de hausse de la température mondiale à 2°C.

Selon Pierre Cannet, responsable du programme climat au WWF France, « Si le WWF salue cet appel du Président de la République pour la mise en place de cycles de 5 ans, il reste encore beaucoup à faire sur la structuration et l’ambition de ce mécanisme qui conditionnera la robustesse de l’accord de Paris. Le WWF souhaite que ce mécanisme permette une évaluation des contributions des pays au regard de la science et de l’équité et permette, en conséquence, une revue à la hausse de ces engagements et l’identification de moyens pour les relever avec plus de collaboration entre les pays.
 

Les annonces de la journée n’ont pas donné de réponses à la hauteur de l’urgence d’agir vers la COP21, pourtant souvent rappelée dans les discours. La France, qui a annoncé qu’elle mobiliserait 4 milliards d’euros de financements additionnels à partir de 2020, n’a pas précisé la part qui serait consacrée à l’adaptation et la réduction des émissions, ni la forme de cette aide (dons ou prêts). Or c’est bien maintenant qu’il s’agit de construire une trajectoire vers 100 milliards de dollars, avec des engagements précis et concrets. »

 

Communiqué du WWF suite à l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable 

 

Alors que se clôture le Sommet spécial sur le développement durable organisé par les Nations Unies à New York, avec une nouvelle et solide feuille de route pour la survie de la Planète et de l’humanité, les dirigeants du monde entier doivent maintenant se concentrer sur la mise en application de cette vision. Le travail qui reste à accomplir est clair mais loin d’être simple : les dirigeants doivent revenir dans leur pays en prenant les mesures fiscales, réglementaires, juridiques et institutionnelles nécessaires et consacrer les 15 prochaines années à compléter et renforcer cet agenda.

 

Selon Yolanda Kakabadsé, présidente internationale du WWF, « C’est bien dans les prochains mois, que les pays devront réfléchir à la manière dont ils pourront atteindre ces objectifs et penser des jalons et des indicateurs pour assurer le suivi de leurs efforts. Il s’agit bien d’une course dont nous pouvons enfin voir la ligne d’arrivée. Mais pour la passer d’ici 15 ans, nous avons besoin de coureurs sur la ligne de départ ! »

 

Chaque pays doit développer des indicateurs nationaux et des programmes de mise en œuvre à travers des plans de développement nationaux. En mars, les pays auront la lourde tâche de s’accorder sur la mise en place d’indicateurs qui permettront aux Nations Unies de mesurer, chaque année, les progrès réalisés au niveau mondial.

 

« La mise en place de ces indicateurs implique de trouver un juste équilibre entre ce qui est réalisable et ce qui relève clairement de progrès vers l’atteinte de ces objectifs holistiques. Pour mettre un terme à la faim, il pourrait par exemple être tentant pour un pays d’utiliser un indicateur tel que les tonnes de nourriture produite : cette donnée est plus ou moins disponible et les statistiques sont faciles à mesurer. Mais s’il s’agit de l’unique indicateur, cela pourrait affaiblir les interactions construites entre tous les objectifs de développement durable, en n’intégrant pas vraiment l’état des sols, la diversité génétique, ou les systèmes hydriques nécessaires pour une production à long terme de nourriture ni des enjeux tels que les conditions de travail, les accès à la terre et les prix de marchés qui influencent aussi la sécurité alimentaire. » souligne Yolanda Kakabadsé.

 

A court terme, pour avancer vers ces nouveaux objectifs mondiaux, il est capital de parvenir à un accord climatique à Paris en décembre 2015. Cet accord mondial devra être robuste et s’appuyer sur la science pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre. 

 

« Nous ne pouvons pas garantir la sécurité économique sans la sécurité alimentaire ni l’accès à l’eau. Et nous n’aurons rien de cela si nous ne luttons pas contre le changement climatique. » rappelle Yolanda Kakabadsé.

 

Avec des objectifs solides sur la protection des océans, l’eau potable et les forêts dans l’Agenda 2030 pour le développement durable, lutter contre le changement climatique doit être la grande priorité pour protéger la planète et l’humanité. Les dirigeants doivent parvenir à un accord climatique aussi juste et ambitieux que celui qui vient d’être conclu sur le développement durable. 

 

Selon Samantha Smith, directrice de l’initiative mondiale Climat et Énergie au WWF, « En intégrant la menace du changement climatique dans les différents objectifs de l’Agenda 2030, l’action climatique devient un élément moteur du développement durable. Les gouvernements doivent maintenant porter l’élan de l’accord sur le développement durable vers les négociations sur le climat de Paris Climat 2015 (COP21). »

 

Les mesures climatiques comprises dans l’Agenda 2030 intègrent les appels pour une augmentation conséquente de l’utilisation des énergies renouvelables et un développement de l’efficacité énergétique. Le texte indique également que les pays développés ont la responsabilité de soutenir les pays vulnérables face aux impacts du changement climatique et mobiliser 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour aider les pays en voie de développement à réduire leurs émissions et s’adapter.

 

Assemblée générale des Nations Unies – 25 au 27 septembre – New York

Assemblée générale des Nations Unies, New-York (2012)<br />© Pierre Cannet / WWF France

Réaction du WWF suite aux annonces sur le climat de François Hollande

 

A sa sortie du déjeuner qui a réuni une trentaine de chefs d’État autour du climat, François Hollande a insisté sur le besoin de parvenir à Paris à un accord « qui engage » et qui prévoit, tous les cinq ans, d’évaluer et de mesurer ce qui a été fait, ou pas, pour tenir la limite de hausse de la température mondiale à 2°C.

Selon Pierre Cannet, responsable du programme climat au WWF France, « Si le WWF salue cet appel du Président de la République pour la mise en place de cycles de 5 ans, il reste encore beaucoup à faire sur la structuration et l’ambition de ce mécanisme qui conditionnera la robustesse de l’accord de Paris. Le WWF souhaite que ce mécanisme permette une évaluation des contributions des pays au regard de la science et de l’équité et permette, en conséquence, une revue à la hausse de ces engagements et l’identification de moyens pour les relever avec plus de collaboration entre les pays.
 

Les annonces de la journée n’ont pas donné de réponses à la hauteur de l’urgence d’agir vers la COP21, pourtant souvent rappelée dans les discours. La France, qui a annoncé qu’elle mobiliserait 4 milliards d’euros de financements additionnels à partir de 2020, n’a pas précisé la part qui serait consacrée à l’adaptation et la réduction des émissions, ni la forme de cette aide (dons ou prêts). Or c’est bien maintenant qu’il s’agit de construire une trajectoire vers 100 milliards de dollars, avec des engagements précis et concrets. »

 

Communiqué du WWF suite à l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable 

 

Alors que se clôture le Sommet spécial sur le développement durable organisé par les Nations Unies à New York, avec une nouvelle et solide feuille de route pour la survie de la Planète et de l’humanité, les dirigeants du monde entier doivent maintenant se concentrer sur la mise en application de cette vision. Le travail qui reste à accomplir est clair mais loin d’être simple : les dirigeants doivent revenir dans leur pays en prenant les mesures fiscales, réglementaires, juridiques et institutionnelles nécessaires et consacrer les 15 prochaines années à compléter et renforcer cet agenda.

 

Selon Yolanda Kakabadsé, présidente internationale du WWF, « C’est bien dans les prochains mois, que les pays devront réfléchir à la manière dont ils pourront atteindre ces objectifs et penser des jalons et des indicateurs pour assurer le suivi de leurs efforts. Il s’agit bien d’une course dont nous pouvons enfin voir la ligne d’arrivée. Mais pour la passer d’ici 15 ans, nous avons besoin de coureurs sur la ligne de départ ! »

 

Chaque pays doit développer des indicateurs nationaux et des programmes de mise en œuvre à travers des plans de développement nationaux. En mars, les pays auront la lourde tâche de s’accorder sur la mise en place d’indicateurs qui permettront aux Nations Unies de mesurer, chaque année, les progrès réalisés au niveau mondial.

 

« La mise en place de ces indicateurs implique de trouver un juste équilibre entre ce qui est réalisable et ce qui relève clairement de progrès vers l’atteinte de ces objectifs holistiques. Pour mettre un terme à la faim, il pourrait par exemple être tentant pour un pays d’utiliser un indicateur tel que les tonnes de nourriture produite : cette donnée est plus ou moins disponible et les statistiques sont faciles à mesurer. Mais s’il s’agit de l’unique indicateur, cela pourrait affaiblir les interactions construites entre tous les objectifs de développement durable, en n’intégrant pas vraiment l’état des sols, la diversité génétique, ou les systèmes hydriques nécessaires pour une production à long terme de nourriture ni des enjeux tels que les conditions de travail, les accès à la terre et les prix de marchés qui influencent aussi la sécurité alimentaire. » souligne Yolanda Kakabadsé.

 

A court terme, pour avancer vers ces nouveaux objectifs mondiaux, il est capital de parvenir à un accord climatique à Paris en décembre 2015. Cet accord mondial devra être robuste et s’appuyer sur la science pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre. 

 

« Nous ne pouvons pas garantir la sécurité économique sans la sécurité alimentaire ni l’accès à l’eau. Et nous n’aurons rien de cela si nous ne luttons pas contre le changement climatique. » rappelle Yolanda Kakabadsé.

 

Avec des objectifs solides sur la protection des océans, l’eau potable et les forêts dans l’Agenda 2030 pour le développement durable, lutter contre le changement climatique doit être la grande priorité pour protéger la planète et l’humanité. Les dirigeants doivent parvenir à un accord climatique aussi juste et ambitieux que celui qui vient d’être conclu sur le développement durable. 

 

Selon Samantha Smith, directrice de l’initiative mondiale Climat et Énergie au WWF, « En intégrant la menace du changement climatique dans les différents objectifs de l’Agenda 2030, l’action climatique devient un élément moteur du développement durable. Les gouvernements doivent maintenant porter l’élan de l’accord sur le développement durable vers les négociations sur le climat de Paris Climat 2015 (COP21). »

 

Les mesures climatiques comprises dans l’Agenda 2030 intègrent les appels pour une augmentation conséquente de l’utilisation des énergies renouvelables et un développement de l’efficacité énergétique. Le texte indique également que les pays développés ont la responsabilité de soutenir les pays vulnérables face aux impacts du changement climatique et mobiliser 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour aider les pays en voie de développement à réduire leurs émissions et s’adapter.

 

Le WWF France appelle les entreprises françaises du Global 500 à aligner leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) sur l'objectif de 2°C

Science Based Targets<br />© Science Based Targets

Une fois par an, la Climate Week de New York réunit les gouvernements, les entreprises et la société civile afin de construire des actions ambitieuses en matière de lutte contre le changement climatique. Cette année, à seulement neuf semaines de la Conférence Paris Climat 2015, ce rendez-vous revêt un intérêt tout particulier pour ces acteurs qui, tous, ont un rôle à jouer.

 

A cette occasion, le WWF France appelle les entreprises françaises du Global 500 à engager sans attendre leur transition vers une économie à faible empreinte carbone et durable en alignant leurs objectifs de réductions d’émissions de gaz à effet de serre sur les recommandations des scientifiques du GIEC, pour maintenir la température moyenne mondiale bien en-dessous de 2°C.

 

C’est l’objectif de l’initiative Science Based Targets, qui à travers sa méthodologie permet de définir des objectifs adaptés par entreprise sur la base des budgets carbones disponibles secteur par secteur – volume total d’émissions possible dans la limite des 2°C – et en prenant en compte d’autres critères comme le périmètre de ses émissions directes et indirectes, sa période d’engagement et son niveau d’ambition.

 

Même si 55 entreprises du Global 500 ont fait part de leur volonté de s’engager dans l’initiative Science Based Targets depuis l’appel lancé par le WWF, le Carbon Disclosure Project (CDP), le United Nations Global Compact et le World Resources Institute lors du Business & Climate Summit, nombre d’entre elles, parmi les plus émettrices et les plus consommatrices d’énergie, manquent encore à l’appel.

 

Selon Marie-Christine Korniloff, directrice déléguée au monde économique au WWF France, « Le monde de l’entreprise a bien conscience des enjeux liés au changement climatique. La preuve, 80% des 500 plus grandes entreprises du monde disposent d’objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre ou de gestion de l’énergie. Mais elles sont encore trop peu nombreuses à prendre en compte le seuil des 2°C au-dessus duquel nous ne pourrons éviter les pires impacts du changement climatique. La mobilisation des entreprises, et notamment des entreprises françaises, doit encore prendre de l’ampleur. »