Originaire d’Europe du Nord, l’oiseau séjournait sur la Station de lagunage de Rochefort.
À partir du 15 avril, aidez-nous à évaluer l’état de santé de l’avifaune nicheuse sur le territoire.
Les régions et collectivités d’outre-mer abritent des espèces et des écosystèmes d’une valeur écologique, économique et sociale inestimable.
C’est une bouée de sauvetage que le Tribunal international a lancée aux pays dont les zones de pêche sont pillées par des bateaux étrangers. Les États peuvent désormais être poursuivis s’ils ne prennent pas les mesures nécessaires à la prévention des opérations de pêche illégale, non déclarée et non réglementée, menées par leurs bateaux en eaux étrangères.
La décision de justice fait partie d’un avis consultatif publié hier par le Tribunal International du Droit de la Mer (TIDM) concernant la candidature de la Commission Sous-Régionale des Pêches d’Afrique de l’Ouest (CSRP), constituée du Cap Vert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal et du Sierra Leone.
Le WWF œuvre depuis longtemps à la clarification des obligations légales des Etats et avait ainsi déposé deux mémoires d’Amicus Curiae (amis du tribunal) au cours des délibérations.
« Cette décision est bienvenue et pourrait vraiment changer la donne » a déclaré John Tanzer, Directeur du programme marin de WWF International, « nous n’aurons plus à nous battre bateau par bateau contre la pêche illégale et le pillage des ressources halieutiques côtières ».
La pêche illégale, non déclarée et non réglementée en eaux côtières représente 10 à 20 millions de dollars chaque année. Elle fragilise la gestion des pêches et prive les communautés côtières de leur source de nourriture et d’emploi. Les eaux d’Afrique de l’Ouest comptent parmi les plus touchées par la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, au monde. Elle représenterait près de 37% des volumes de capture dans la région.
L’obligation de diligence requise signifie que l’Etat du pavillon devra prendre des mesures exécutoires afin de s’assurer que ses bateaux respectent bien les obligations de protection et de préservation auxquelles les Etats membres du CSRP sont astreints.
Le Tribunal a également renforcé les obligations qui lient les Etats côtiers voisins en précisant que « la protection et le développement de stocks halieutiques communs dans la zone économique exclusive d’un Etat membre du CSRP exige de cet Etat qu’il prenne des mesures efficaces contre la surexploitation desdits stocks, qui pourrait compromettre leur exploitation durable et menacer les intérêts des états membres voisins ».
En juin prochain, WWF organisera à Dakar un atelier pour permettre aux Etats côtiers de découvrir les moyens que cette décision de justice met à leur disposition pour protéger la pêche et l’emploi.
Le 31 mars était la date butoir, fixée lors de la Conférence climat de Varsovie, avant laquelle les pays étaient invités à remettre leurs contributions nationales de lutte contre les changements climatiques. Le WWF regrette, qu’à ce jour, seules 34 Parties, la Suisse, l’Union européenne, la Norvège, le Mexique, les Etats-Unis et la Russie, sur les 196 à la convention climat, soient au rendez-vous de Paris Climat 2015.
Le WWF déplore le retard pris par les pays qui n’ont pas respecté l’échéance du 31 mars 2015, notamment des pays industrialisés comme le Japon, le Canada et l’Australie. Plus les pays tardent à soumettre leurs contributions cette année, moins la dynamique vers Paris servira l’ambition d’un accord mondial sur le climat. Afin de répondre à l’objectif de maintenir les émissions bien en-dessous de la trajectoire des 2°C, le WWF appelait à une période d’évaluation puis à une revue à la hausse de ces contributions suffisamment en amont de la COP21.
A ce stade, les contributions nationales communiquées par les pays développés sur leurs niveaux d’équité et d’ambition sont insuffisantes. Seul pays en développement à avoir soumis sa contribution, le Mexique intègre les questions d’adaptation.
• Russie (31 mars 2015)
La Russie a annoncé une réduction de 25 à 30% pour 2030 de ses émissions par rapport à 1990. Un objectif qu’elle compte poursuivre en grande partie grâce à sa gestion des forêts. Comme précisé dans sa contribution, la Russie compte effectivement 70% des forêts boréales et 25% des ressources forestières mondiales.
• Etats-Unis (31 mars 2015)
Un des plus gros émetteurs mondiaux à mettre sa contribution sur la table, les Etats-Unis participent avec cette annonce avant l’échéance du 31 mars à créer un climat de transparence et de confiance dans les négociations vers la COP21. Cette contribution reprend l’objectif de 26 à 28% de réduction d’émissions d’ici à 2025 par rapport à 2005 déjà annoncé par le Président Obama en novembre dernier, et va au-delà en précisant que cet effort sera porté au niveau domestique.
Ces chiffres sont cependant encore bien en-dessous des niveaux requis par la science pour éviter les plus forts impacts des changements climatiques. Pour le WWF, la réduction de 28% pour 2030 doit ainsi devenir un objectif plancher plutôt qu’un plafond. Cet été, le passage d’une régulation pour réduire les pollutions et les émissions des nouvelles centrales, et de celles existantes, est indispensable pour avancer dans cette voie.
• Mexique (30 mars 2015)
Premier pays en développement à faire son annonce, le Mexique vise un pic d’émissions d’ici à 2026 et une réduction de 25% de ses gaz à effet de serre et de ses polluants climatiques de courte durée de vie pour 2030, par rapport au scénario de référence de 2013. Parallèlement, le pays devrait disposer d’un cadre législatif sur le climat, avec une loi de transition énergétique actuellement en discussion au Sénat.
• Norvège (27 mars 2015)
La Norvège affiche un objectif de réduction d’au moins 40% de ses émissions d’ici à 2030 sans préciser, contrairement à l’UE, quelle part de l’effort serait réalisée au niveau domestique. Cet objectif plancher devrait lui permettre de revoir à la hausse son objectif, notamment dans le cas d’une mise en place de compensations. La contribution n’intègre pas encore d’information sur le rôle du secteur forestier et de l’usage des terres.
• Union européenne (6 mars 2015)
La contribution de l’UE repose sur les objectifs climat-énergie pour 2030 adoptés en Conseil européen en octobre dernier : elle s’engage donc au niveau domestique à une réduction d’émissions d’au moins 40% d’ici à 2030 par rapport à 1990. L’intégration des forêts et de l’usage des terres est renvoyée à plus tard. L’UE ne fait pas non plus référence aux questions d’adaptation et d’appuis internationaux (financement et technologie).
• Suisse (27 février 2015)
La contribution suisse présente une réduction de 50% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, avec une plus grande partie des efforts réalisés au niveau domestique – sans précision. Une autre partie serait assurée par des compensations et des crédits internationaux. Cet objectif engagerait un ralentissement de l’effort de la Suisse, passant de 2% actuellement à 1% de réduction annuelle. Encore une fois, ni l’adaptation ni les soutiens financiers et technologiques ne sont couverts dans sa contribution.
Le WWF annoncera prochainement une évaluation de ces contributions sur la base des indicateurs suivants : la clarté générale de la contribution, les efforts domestiques de réductions d’émissions, les efforts domestiques d’adaptation, la clarté de l’appui exprimé par rapport à l’appui nécessaire (financements, technologie), le niveau d’équité, et d’autres comme les efforts de court-terme (ambition avant 2020).
Un commerçant d’articles de chasse a été condamné par le Tribunal de Draguignan à 5 000€ d’amende.
Suite à un dégazage sauvage près de la pointe du Raz, l’armateur et le capitaine d’un pétrolier ont été définitivement condamnés à 800 000€ d’amende.
De l’Antarctique à la station spatiale internationale, Earth Hour a connu un succès sans précédent puisque citoyens, entreprises, collectivités, associations, sites et monuments historiques ont éteint leurs lumières en signe de soutien pour la planète dans 172 pays.
La vague d’extinction a cette année débuté aux îles Samoa pour ensuite se répandre sur les 7 continents et s’achever à Tahiti. Plus de 1 400 sites et monuments emblématiques ont été plongés dans l’obscurité : l’Empire State Building, le siège des Nations Unies à New York, la Tour Eiffel à Paris, le Burj Khalifa à Dubai, le Harbour Bridge à Sydney ou encore l’iconique skyline de Hong Kong et près de 40 sites inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO comme l’Acropole d’Athènes, la Cathédrale de Cologne, les îles Galapagos et bien d’autres.
« De la Terre jusqu’à l’espace, tous les peuples ont envoyé samedi soir un message clair. Il s’agit d’une demande universelle appelant à désormais placer les actions pour le climat en priorité dans les agendas internationaux. Earth Hour confirme notre conviction : pour inverser le changement climatique nous devons agir ensemble. C’est pourquoi WWF continuera, au cours des prochains mois, à proposer des solutions fortes et globales pour le climat » explique Sudhanshu Sarronwala, président du conseil d’administration d’Earth Hour International
Plus de 300 personnalités se sont faites les ambassadeurs d’Earth Hour. Dans une vidéo enregistrée à l’occasion d’Earth Hour, Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies a fait écho au message porté par le WWF en affirmant, lui aussi, que chaque citoyen du monde a un rôle à jouer pour lutter contre le changement climatique.
A travers cette vague d’extinction mondiale, Earth Hour a donné lieu à une action collective de grande ampleur pour que les enjeux liés aux questions climatiques soient pris en compte, dans chaque pays et territoire, bien au-delà d’une heure.
En France, les villes de Strasbourg, Besançon, Montpellier, Colmar, Metz, Villeurbanne, Nanterre, Salon de Provence, Boulogne Billancourt, Mérignac, Evreux, Lorient, Hyères, Kourou, Nouméa, Farino et bien d’autres ont participé à l’événement. A 20h30 précises, 292 monuments se sont éteints à Paris. Au pied de la Tour Eiffel, les Parisiens sont venus nombreux créer symboliquement leur propre énergie en dansant sur un l’energy floor afin de rallumer eux-mêmes le monument emblématique de la capitale.
Lorsque que les lumières du Kremlin se sont éteintes à Moscou, les citoyens sont parvenus à recueillir de plus de 70 000 signatures pour la mise en place d’un moratoire sur l’exploitation du pétrole en Arctique.
En Malaisie, les citoyens ont répondu présents au premier Earth Hour carnaval de Petaling Jaya. Ils étaient nombreux à montrer leur soutien pour un engagement officiel de la ville à réduire ses émissions de CO2 de 25% au cours des cinq prochaines années.
En Colombie, 1 100 personnes se sont engagés dans le marathon 110 KW afin de souligner le besoin de renforcement des actions des communautés afin d’éviter les pires conséquences du changement climatique.
En Ecosse, en Suisse, les soutiens de WWF ont signés des pétitions pour des actions plus fortes pour le climat. Des dîners aux chandelles destinés à souligner l’impact du changement climatique sur l’agriculture tandis que les participants en Indes, aux Philippines et en Chine militaient pour un accès aux énergies renouvelables.
Alors que nous nous rapprochons de la conférence Paris Climat 2015, les équipes du WWF vont poursuivre leurs actions auprès des citoyens, des politiques et des entreprises pour initier des progrès sur les grandes questions climatiques comme l’accès aux énergies renouvelables, la sensibilisation sur le climat ou encore la lutte contre la déforestation.
Rendez-vous l’année prochaine pour la dixième édition d’Earth Hour le 19 mars 2016.
On a rallumé la Tour Eiffel #earthhour
Une vidéo publiée par WWF France (@wwffrance) le 28 Mars 2015 à 12h37 PDT
Les préfets peuvent désormais autoriser eux-mêmes la régulation d’un certain nombre d’espèces d’oiseaux.
Première observation en France !